Nouvelle parution du LLSETI : « Une Fabrique de la transgression : la langue et l’écriture de Frédéric Dard alias San-Antonio »

Publié le mar 4 Déc 2018

L’ouvrage « Une Fabrique de la transgression : la langue et l’écriture de Frédéric Dard alias San-Antonio » dirigé par Dominique Lagorgette, chercheuse au laboratoire Langages, Littératures, Sociétés, Études Transfrontalières et Internationales (LLSETI) et professeure de linguistique française à l’UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines, aux éditions Université Savoie Mont Blanc a été lancé lundi 3 décembre.

Le lancement a eu lieu à la présidence de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) à Chambéry en présence de :

  • Albert Benloulou, agent de Frédéric Dard ;
  • Thierry Gautier, chercheur et rédacteur en chef du Monde de San-Antonio (revue de la société des Amis de San-Antonio), qui travaille depuis des décennies sur San-Antonio ;
  • Dominique Lagorgette, spécialiste des discours de transgression et a dirigé cet ouvrage collectif qui regroupe 17 études sur l’ensemble de l’œuvre policière ou noire de Frédéric Dard ;
  • Pierre-Laurent Savouret, enseignant et chercheur au LLSETI, spécialiste du polar, il a étudié en particulier « La Peuchère », premier récit de Frédéric Dard.

Cette rencontre s’est réalisée en partenariat avec la librairie « Le Bois d’Amarante ».

Résumé de l’ouvrage

Pour qui s’intéresse à la littérature populaire du XXe siècle, il est impensable désormais de ne pas se pencher sur l’œuvre de Frédéric Dard, qu’il s’agisse de sa production signée San-Antonio ou des moins connus (car très distincts dans le fond et la forme) romans noirs signés de son nom. Ce volume, issu de deux colloques chambériens sur la transgression et sur la langue et l’écriture de F. Dard, montre toute la complexité du rapport à la littérature de cet auteur, renouvelant les codes du roman policier ou du roman noir en les transgressant tout en établissant sa propre pratique. Se trace le panorama d’une œuvre aux multiples facettes dont on ne peut manquer de noter la cohérence, même si le style donne parfois l’illusion d’une grande diversité. De La Peuchère aux derniers romans, c’est bien la même voix, parfois allègre et plaisantine, parfois sombre et tragique qui décline les thèmes du rapport au mal, à la peur, à la mort, au sacré. Aux treize chapitres traitant de ces questions de fond et de forme s’ajoutent deux entretiens avec ses proches (Albert Benloulou, Françoise Dard) et une interview de Frédéric Dard.

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