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La Nuit Européenne des Chercheurs – “Explorer le monde végétal” – Chambéry

29 septembre 2023 / 17 h 00 min - 23 h 30 min

Biodiversité de haute-montagne, molécules et propriétés “magiques” des plantes, santé mentale et environnement… Pour sa version chambérienne, La Nuit Européenne des Chercheurs vous plonge au cœur du monde végétal.

Vendredi 29 septembre, entre 17h et 22h, sous forme de mini-conférences et de présentations d’expériences, une douzaine de chercheurs investiront la Galerie Eurêka pour partager leurs travaux et leurs souvenirs d’aventures scientifiques de façon captivante et conviviale, sur le thème “Explorer le monde végétal !”. Loin du cadre institutionnel de l’université et de ses laboratoires de recherche, venez à la rencontre des chercheuses et des chercheurs de l’USMB ! Une occasion privilégiée pour rencontrer et échanger avec des scientifiques de toutes disciplines.

AU PROGRAMME

18h – Inauguration de l’exposition “La Mécanique des plantes”
Durant toute la soirée, explorez le monde végétal d’un œil nouveau en compagnie des médiateurs scientifiques de la Galerie Eurêka. L’inauguration sera suivie d’une collation de 18h30 à 18h45.

À partir de 18h – Mini-conférences ouvertes à tous
Chaque conférence est présentée à deux reprises au fil de la soirée, et dure 30 minutes (sans inscription au préalable). 

À 17h et 20h, en salle 1 – “En haute montagne, une biodiversité végétale encore méconnue”
Par Sébastien Ibanez, enseignant-chercheur au laboratoire LECA (Laboratoire d’Ecologie Alpine)
Dans les Alpes, les écosystèmes de haute montagne se trouvent à quelques dizaines de kilomètres de Chambéry. Bien qu’ils aient commencé à être explorés dès la fin du XVIIIème siècle, ils restent encore méconnus. Récemment, une équipe de chercheurs en écologie et de botanistes de l’Université Savoie Mont Blanc, de l’Université de Grenoble et du Parc National des Écrins ont décrit plusieurs nouvelles espèces d’androsaces, un groupe de plantes à fleur dont les espèces habitant la haute montagne forment de petits coussins ressemblant à des mousses.

À 17h et 19h, en salle 2 – “Extraction de molécules de déchets de pommes à l’aide de solvants écologiques”
Par Lauriane Bruna, doctorante au labo EDYTEM (Environnements, Dynamiques et Territoires de Montagne)
Environ 13 millions de déchets de pommes sont produits chaque année et le volume ne cesse d’augmenter dans le monde. Dans de nombreux pays, ce déchet est enterré dans le sol pouvant provoquer des problèmes pour la santé de l’Homme et l’environnement. Pourtant, ce déchet contient encore de nombreuses molécules à forte valeur ajoutée comme la phloridzine connue pour son effet anti-oxydant et anti-diabétique en particulier.

À 17h et 20h, en salle 3 – “Les super-pouvoirs des plantes : comment les êtres végétaux transforment leurs mondes ?”
Par Baptiste Boggio et Keyan Dumas, chercheur au CARRTEL (Centre alpin de recherche sur les réseaux trophiques des écosystèmes limniques) et doctorant au LECA (Laboratoire d’Ecologie Alpine)
Présentes partout sur la planète, les plantes sont la partie visible d’un iceberg insoupçonné. Par leur simple présence et celle d’un cortège d’organismes qui les accompagnent, les plantes modifient les écosystèmes. Nous vous proposons de découvrir ces super-pouvoirs des plantes au travers des roseaux (Phragmites australis) qui modifient les cycles bio-chimiques par leur présence, et des plantes alpines en coussin, qui créent des ilots riches et vivants dans les déserts de haute montagne.

À 17h30 et 20h, en salle 2 – “Les pratiques scientifiques naturalistes à travers une sélection de flores et d’herbiers anciens”
Par Emilie Dreyfus, doctorante à Paris I au laboratoire Géographie-cités
Au XVIe siècle, le monde des Européens est profondément bouleversé par la découverte de nouvelles terres. Le catalogue des plantes s’élargit pour accueillir une flore jusqu’alors inconnue. Les nouvelles formes du livre imprimé permettent d’accompagner les plantes d’images, souvent réalisées d’après nature. Une nouvelle façon de faire science voit le jour : flores richement illustrées, cours publics de botaniques, herbiers, sont autant d’exemples de ces nouvelles pratiques naturalistes.

À 17h30 et 20h30, en salle 3 – “Jardiner l’estran des lacs”
Par Etienne Dambrine, enseignant-chercheur au CARRTEL
Les lacs de barrage marnent, c’est à dire que leur niveau varie dans l’année en fonction de la pluviométrie mais surtout du débit turbiné. Entre les niveaux hauts et bas se trouve l’estran, au sol souvent nu, et érodé, mais pas toujours et/ou pas totalement. Quelles plantes supportent d’être noyées quelques mois, parfois sous une dizaine de mètres d’eau, puis de subir la sécheresse de sols squelettiques ? Quelles sont leurs stratégies, et quelles leçons nous donnent-elles ?

À 17h30 et 20h30, en salle 1 – “La santé mentale, une question d’environnement ?”
Par Arnaud Carré, enseignant-chercheur au LIP/PC2S (Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie)
La santé mentale repose sur plusieurs déterminants qui peuvent expliquer ce qui la fragilise et ce qui la protège.  Ces déterminants relèvent de l’histoire personnelle, de caractéristiques biologiques ou bien encore de l’influence sociale et environnementale. Le cadre de vie apparaît donc potentiellement très important pour la santé mentale.  Est-ce que la nature est susceptible de nous faire souffrir ou de nous satisfaire ?

À 19h et 21h, en salle 1 – “Lutter contre les plantes exotiques envahissantes en les valorisant !”
Par Grégory Chatel, enseignant-chercheur au labo EDYTEM
Les plantes exotiques envahissantes sont des espèces introduites dans des écosystèmes où elles n’ont pas évolué naturellement et qui se propagent rapidement, causant des dommages environnementaux, économiques et sociaux importants. Elles sont considérées comme l’une des principales menaces pour la biodiversité à l’échelle mondiale. Le laboratoire EDYTEM travaille sur la valorisation de certaines de ces plantes (ambroisie, renouée du Japon, solidages, etc) afin de les valoriser dans différentes applications et de donner une valeur économique à leurs déchets pour favoriser les campagnes d’arrachage et de lutte contre leur propagation.

À 19h et 21h, en salle 3 – “Les plantes : une usine à produire des molécules”
Par Christiane Gallet, enseignante-chercheure au LECA
Les plantes possèdent au sein de leurs cellules la machinerie nécessaire à la production de milliers de molécules, à partir de l’énergie solaire, de l’eau et du CO2. Ce processus appelé photosynthèse est à l’origine de tous les composés que la plante, par nature immobile, utilise pour lutter contre les conditions souvent stressantes de son environnement, mais également pour communiquer avec ses multiples partenaires. Des exemples seront développés pour illustrer la sophistication de ces interactions.

À 19h30 et 21h30, en salle 1 – “Les plantes font de la résistance !”
Par Geneviève Chiapusio, enseignante-chercheure au CARRTEL
Les plantes sont capables de se développer dans tous les milieux même lorsque les conditions sont difficiles (pollutions.) Pourquoi certaines en sont capables et d’autres non ? Venez découvrir une partie de leur secret …

À 19h30 et 21h, en salle 2 – “Les arbres, un objet d’histoire comme un autre ?”
Par Émilie-Anne Pépy, enseignante-chercheure au laboratoire LLSETI (Langages, Littératures, Sociétés, Etudes Transfrontalières et Internationales)
Histoire… le mot évoque pour beaucoup de gens des souvenirs scolaires, plus ou moins pénibles, de dates à mémoriser. Celles-ci marquent des étapes du passé des êtres humains : leurs conflits, leurs avancées scientifiques, leurs conquêtes politiques et sociales etc. Ne peut-on intégrer d’autres catégories d’êtres vivants dans le récit historique ? C’est l’un des défis auxquels tente de répondre aujourd’hui l’histoire environnementale. Les arbres aussi ont une histoire et font partie de l’Histoire.

À 19h30 et 21h30, en salle 3 – “Du sol à la plante”
Par Nicolas Bonfanti, doctorant aux laboratoires EDYTEM et CARRTEL 
Zone d’interface entre l’atmosphère, la roche, la biosphère et l’hydrosphère, le sol se trouve au cœur du cycle des éléments tels que le carbone, l’azote et le phosphore. Ils sont le maillon de base de la chaine nutritionnelle : d’une part le garde-manger des plantes et d’autre part le support d’une diversité extraordinaire d’organismes capables de leur fournir des nutriments (bactéries, champignons…). A l’heure des changements globaux, les sols sont au cœur d’enjeux environnementaux et sociétaux considérables (stockage de carbone, régulation du cycle de l’eau, nutrition végétale) et leurs fonctions sont à la fois vulnérables et menacées.

À 20h30 et 21h30, en salle 2 – “Étonnante végétation lacustre”
Par Jean-Christophe Clément, enseignant-chercheur au CARRTEL et Florent Arthaud, enseignant-chercheur au labo EDYTEM
Une multitude d’espèces végétales insoupçonnées parfois invisibles à l’œil nu, en bordure ou au milieu du lac, sur l’eau ou sous l’eau, sont essentielles pour les autres êtres vivants du lac comme source de nourriture, comme abris ou comme site de ponte. Elles ont aussi des fonctions moins connues comme la fixation de carbone, d’azote et de phosphore, et parfois même un rôle dans l’émission de gaz à effet de serre.

Infos pratiques

– Adresse : Galerie Eurêka, 150 rue de la République, Carré Curial – Chambéry,
– Contactez la Galerie Eurêka : 04 79 60 04 25

Détails

Date :
29 septembre 2023
Heure :
17 h 00 min - 23 h 30 min
Catégories d’Évènement:
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Lieu

Chambéry – Galerie Eurêka
150 Rue de la République
Chambéry, 73000 France
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