« Faites de la Science » : l’Université Savoie Mont Blanc sélectionne le projet sur la production de miel synthétique du collège Jean-Jacques Perret

Publié le ven 7 Avr 2017

Comme chaque année, l’Université Savoie Mont Blanc a organisé l’épreuve locale du concours national « Faites de la Science » qui propose à des équipes de collégien-ne-s et de lycéen-ne-s de présenter des sujets scientifiques sur lesquels ils/elles ont travaillé pendant l’année écoulée, encadré-e-s par des enseignant-e-s motivé-e-s.

Cette année le jury était constitué d’Anne Loison chercheure au Laboratoire d’Écologie Alpine (LECA), de Patrice Orro, directeur de l’UFR Sciences et Montagne (SceM) et de Richard Taillet, chercheur au Laboratoire d’Annecy-le-Vieux de Physique Théorique (LAPTh). Pour la sélection du projet, le jury s’est basé sur les critères dictés dans le règlement du concours national à savoir la qualité des présentations, la mise en place d’une démarche d’investigation (questionnement, expérimentation, analyse) et l’ouverture vers d’autres acteurs socio-économiques.

Après avoir accueilli les équipes sur le campus du Bourget-du-Lac, celles-ci ont pu présenter leurs projets, puis ont visité le campus pendant que le jury délibérait.

C’est à l’occasion d’un déjeuner convivial que le résultat a été annoncé. Pour cette édition, c’est l’équipe du collège Jean-Jacques Perret d’Aix-les-Bains avec son projet sur la production de miel synthétique, encadrée par leur professeur de Sciences et vie de la terre, Céline Prissimitzis, qui représentera la Savoie et la Haute-Savoie à l’épreuve nationale, le 19 mai prochain à Orsay.

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QUELQUES MOTS SUR LE PROJET RETENU

Les élèves du club scientifique du collège Jean-Jacques Perret se sont intéressé-e-s à la possibilité de créer du miel de façon purement synthétique, en ajoutant au sucre (glucose, sacharose et fructose) les enzymes responsables de la transformation. Cette expérimentation leur a permis de se pencher très sérieusement sur :

  •  la façon dont le miel est fabriqué dans la nature,
  • la biologie des abeilles,
  • le fonctionnement des ruches,
  • les questions chimiques (vitesses de réaction) et physiques (reproduction de la viscosité du miel, mesure, etc.).

Ils/Elles ont effectivement synthétisé plusieurs miels et les ont présentés avec un regard critique, en les comparant à un vrai miel. L’équipe a été également en contact étroit avec un apiculteur de la région et une société de séquençage d’ADN située sur Technolac (DNA Gensee) afin d’identifier les fleurs ayant contribué à un miel donné.

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