Hommage à Gilbert Durand lors du colloque pour le cinquantenaire du Centre de Recherche sur l'Imaginaire à Chambéry

Publié le lun 5 Déc 2016

Le Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés, Études Transfrontalières et Internationales (LLSETI) de l’Université Savoie Mont Blanc a organisé, en collaboration avec l’Université Grenoble Alpes (UGA), un colloque international pour le cinquantenaire du Centre de recherche sur l’imaginaire (CRI) sur le thème « Théories et imaginaire de l’imaginaire ».

Le Centre de Recherche sur l’Imaginaire de Grenoble (CRI) a été fondé le 2 décembre 1966 par Léon Cellier, Paul Deschamps et Gilbert Durand. Le colloque « du cinquantenaire », élaboré par le LLSETI, où le CRI a vu le jour, et le centre de recherche ISA (Imaginaire et Socio-Anthropologie), prolongement du CRI à l’Université Grenoble Alpes, s’est déroulé du mercredi 30 novembre au samedi 3 décembre à Chambéry et à Grenoble.

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Pascal Bouvier, chercheur au LLSETI (USMB) et Isabelle Krzywkowski, chercheure au centre de recherche ISA (UGA), animent l’ouverture de cette première journée

Ce colloque visait à restituer les travaux de Gilbert Durand dans la perspective de son époque, à opérer une synthèse, jusqu’ici inédite, sur la fortune du concept d’« imaginaire » dans les années qui précèdent et qui accompagnent l’affirmation de « l’imagination au pouvoir », et à faire un état des lieux de l’actualité des recherches sur l’imaginaire et des perspectives qu’elles ouvrent pour penser le monde de demain. L’hypothèse d’un « creuset alpin », forgé dans les années 1970 et toujours actif, sera soumise à la réflexion de chercheur-e-s passé-e-s par les établissements du site sur plusieurs générations, autour d’ouvrages majeurs publiés par des chercheur-e-s des deux universités.

La première journée, qui s’est déroulée à Chambéry, se voulait un hommage au « maître savoyard » : les participant-e-s ont montré que les théories de Gilbert Durand pouvaient servir à mieux comprendre la pensée chinoise, à analyser le rapport entre imaginaire et politique ou à mieux lire les arts de l’image. Les deux autres journées, à Grenoble, ont poursuivi ce travail de contextualisation et d’actualisation.

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