L’USMB s’engage à l’occasion de Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Publié le mar 9 Jan 2018

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le virus du sida, plusieurs actions de sensibilisation et de prévention ont été réalisées sur les 3 campus de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) par la Médecine Préventive de l’USMB, en collaboration avec plusieurs partenaires du territoire, dont l’Association Santé de Quartier (Chambéry), l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Chambéry ou encore l’hôpital d’Annecy. Lors de leur pause repas, les étudiantes et étudiants de l’USMB ont ainsi pu découvrir des affiches, flyers et documents d’information sur le virus du sida et les moyens de lutter contre celui-ci, mais également participer à quelques animations proposées à cette occasion.

Savoir, agir et s’engager

Plusieurs élèves de l’IFSI de Chambéry étaient présents sur les campus de Chambéry/Jacob-Bellecombette et du Bourget-du-Lac pour rassembler les étudiantes et étudiants autour d’un stand d’informations et leur proposer plusieurs animations. Le but : apporter aux étudiantes et étudiants les dernières connaissances scientifiques, discuter de l’évolution des traitements mais aussi les informer pour réduire les risques de contamination et les aider à identifier les différents lieux où l’on peut se faire dépister.

« Nous avions différents types d’animations prévus autour de notre stand, principalement autour de l’information : distribution de préservatifs masculins et féminins, mode d’emploi, connaissance des tests de dépistage, pratiques, modes de contamination.  Il y a eu beaucoup de questions et beaucoup d’échanges, notamment autour du quizz proposé sur le stand. 153 quizz nous ont été retournés sur les 186 distribués, et nous sommes actuellement en train de les évaluer. Sur le campus de Jacob, on a également mis en place une sorte de photomaton autour des idées reçues sur le SIDA : l’idée était de réaliser des portraits d’étudiants portants des messages pour réaliser plus tard un mur virtuel de photos » explique Sandrine Janquin, infirmière à la Médecine Préventive.

Sur le campus d’Annecy, la Médecine Préventive avait mis en place un dépistage gratuit et anonyme dans ses locaux, en collaboration avec l’hôpital d’Annecy. Au restaurant universitaire, l’exposition « Bulle d’Amour », empruntée à l’IREPS Délégation Haute-Savoie, côtoyait les affiches et flyers du collectif Sid’Annecy, et les plateaux repas des étudiantes et étudiants arboraient un set de table conçu par l’association ARCAT 2017, qui promeut la santé et lutte contre le VIH et les discriminations.

Sur le campus du Bourget-du-Lac, les étudiantes et étudiants de 2ème année de licence Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) organisaient l’exposition « SIDART », dans le cadre de leur formation à la recherche. Travaillant sur la place de la créativité dans la recherche, ils ont réalisés plusieurs projets artistiques sur une vision moderne du SIDA, modifiant les représentations que l’on peut  avoir du VIH. Cette vision moderne prenait en compte les dernières découvertes scientifiques, la créativité des scientifiques pour détourner la biologie du VIH, ou encore le questionnement sur un événement historique remis dans la lumière de l’actualité par le cinéma et la science.

7 animations ont été ainsi réalisées : clip vidéo, posters, jeu de société ou bande-dessinée, le public était invité à découvrir chacune d’entre elles le temps de la pause déjeuner. Les étudiantes et étudiants de STAPS étaient présents pour présenter leurs projets et discuter de leurs idées.

« Supercapote, nouveau héros de la bande dessinée »  Théo Blanchard, Alexis Martinon, Romain Hodecent et Yohann Vieilly ont voulu faciliter la discussion et la réflexion autour de l’utilisation du préservatif en abordant le sujet de façon humoristique et en invitant le public à incarner le héros de l’histoire le temps d’une photo. « Hétéro, gay ou autre, la capote doit rester le contraceptif utilisé en toutes circonstances, tant que des tests n’ont pas été réalisés par chacun » explique Yohann.

« Prendrais-tu le risque ? Protège toi ! » – Mickaël Moulet, Quentin Diet, Rémi Durand et Lucas Delas ont créé une affiche présentant un assemblage de visages différents afin de montrer que tout le monde pouvait être touché par le SIDA. À droite des visages « normaux », semblables à ceux que l’on pourraient connaître, associés au préservatif, pour montrer que les personnes sont protégées. À gauche, des visages meurtris, associés au virus, pour montrer et exagérer l’effet que peut avoir la maladie sur toute une vie. « On a fait le choix de faire notre affiche sur un fond noir et de mettre les chiffres marquants en rouge et blanc, le tout pour attirer l’œil et en même temps choquer le public, l’interpeller sur la gravité de la situation » précise Lucas.

« Dépistage obligatoire ! »
Un panneau d’obligation et une route qui mène jusqu’à un hôpital pour un dépistage. L’idée est simple, efficace et le message très facilement compréhensible par la cible, à savoir les adolescentes et adolescents de 15 ans. « Notre idée était d’éviter la transmission du VIH en permettant aux jeunes de savoir s’ils étaient porteurs du virus du SIDA, en rendant le dépistage obligatoire à l’âge de 15 ans. Vu que tout le monde se fait dépister, le sujet deviendrait moins tabou et permettrait donc que les personnes atteintes en parlent plus facilement ce qui éviterait la transmission aux autres personnes » nous disent Pierre Muzard, Camille Martins, Pascale Robin et Timy Charvet-Miguet.

En savoir plus