{"id":30736,"date":"2018-02-10T06:35:38","date_gmt":"2018-02-10T05:35:38","guid":{"rendered":"https:\/\/www.univ-smb.fr\/?p=30736"},"modified":"2018-02-20T09:57:44","modified_gmt":"2018-02-20T08:57:44","slug":"entorses-du-genou-au-ski-le-libm-innove-pour-leur-prevention","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.univ-smb.fr\/2018\/02\/10\/entorses-du-genou-au-ski-le-libm-innove-pour-leur-prevention\/","title":{"rendered":"Entorses du genou au ski : le LIBM innove pour leur pr\u00e9vention"},"content":{"rendered":"

Au Laboratoire Inter-universitaire de Biologie de la Motricit\u00e9<\/a> (LIBM) de l’Universit\u00e9 Savoie Mont Blanc, des chercheuses, chercheurs \u00e9paul\u00e9s par des doctorantes et doctorants m\u00e8nent des travaux de recherche pour trouver comment r\u00e9duire le risque de blessures au genou en ski.<\/p>\n

Chaque ann\u00e9e en France, 150 000 personnes se blessent parmi les huit millions de skieuses et skieurs. La blessure la plus fr\u00e9quente est l’entorse du genou dans un tiers des cas. Et cette blessure est devenue un objet de recherche scientifique. Au LIBM (Universit\u00e9 Claude Bernard Lyon 1, Universit\u00e9 Jean Monnet, Universit\u00e9 Savoie Mont Blanc), des chercheuses et chercheurs se sont lanc\u00e9s depuis quatre ans dans une recherche exceptionnelle pour trouver comment r\u00e9duire le risque de blessures au genou en ski. Dans un tiers des cas d’entorse du genou, c’est le r\u00e9glage des fixations de skis qui est en cause.<\/p>\n

\u00ab\u00a0Les fixations doivent r\u00e9pondre \u00e0 deux contraintes. Tout d’abord, elles doivent maintenir le skieur sur le ski et elles doivent aussi \u00eatre capables de se d\u00e9chausser dans certaines situations\u00a0\u00bb, explique Fr\u00e9d\u00e9rique Hintzy, chercheuse au LIBM.<\/p><\/blockquote>\n

Une fois le poids, la taille et le niveau du skieur connus, les professionnels se rapportent \u00e0 un tableau de normes datant de 2006 pour savoir comment serrer les fixations. L’objectif des chercheuses et chercheurs est d’analyser si ces normes sont toujours valables aujourd’hui. Pour cela, ils testent un nouveau dispositif ultra sophistiqu\u00e9, avec quatre capteurs plac\u00e9s \u00e0 l’avant et \u00e0 l’arri\u00e8re de la chaussure. Un ordinateur peut alors enregistrer les forces, c’est-\u00e0-dire les contraintes m\u00e9caniques pendant que le skieur descend les pistes. Seuls les chercheuses, chercheurs et les championnes, champions de ski ont eu le privil\u00e8ge de tester cet appareil issu d’une recherche co\u00fbteuse financ\u00e9e par un c\u00e9l\u00e8bre \u00e9quipementier, Salomon<\/a>, et la F\u00e9d\u00e9ration fran\u00e7aise de ski<\/a>.<\/p>\n

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C’est la premi\u00e8re fois que des chercheuses et des chercheurs font des tests sur le terrain en conditions r\u00e9elles. La norme de 2006 \u00e9tait, elle, uniquement bas\u00e9e sur des tests en laboratoire sur des mannequins. Les r\u00e9sultats du capteur sont analys\u00e9s \u00e0 l’universit\u00e9. Ils n’ont plus rien \u00e0 voir avec l’ancienne norme. Gr\u00e2ce \u00e0 ces nouvelles mesures, les chercheuses et chercheurs veulent trouver le parfait \u00e9quilibre dans le r\u00e9glage des fixations : ne pas d\u00e9chausser en skiant mais d\u00e9chausser facilement en cas de chute pour \u00e9viter le risque d’entorse.<\/p>\n

\u00c0 terme, ils esp\u00e8rent m\u00eame cr\u00e9er le ski du futur. Enfin, derni\u00e8re ambition : am\u00e9liorer l’entra\u00eenement des athl\u00e8tes, des plus beaux virages, une meilleure descente\u2026 ces nouvelles fixations pourraient booster les performances des championnes et champions de ski.<\/p>\n

\u00c0 propos du projet de recherche du LIBM<\/h2>\n