{"id":824,"date":"2015-02-24T10:34:25","date_gmt":"2015-02-24T09:34:25","guid":{"rendered":"https:\/\/www.univ-smb.fr\/?p=824"},"modified":"2015-02-24T10:34:25","modified_gmt":"2015-02-24T09:34:25","slug":"le-laboratoire-de-chimie-moleculaire-et-environnement-lcme-de-luniversite-savoie-mont-blanc-participe-a-levaluation-des-impacts-sur-la-qualite-de-lair-des-actions-de-moder","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.univ-smb.fr\/2015\/02\/24\/le-laboratoire-de-chimie-moleculaire-et-environnement-lcme-de-luniversite-savoie-mont-blanc-participe-a-levaluation-des-impacts-sur-la-qualite-de-lair-des-actions-de-moder\/","title":{"rendered":"Le LCME de l\u2019Universit\u00e9 Savoie Mont Blanc participe \u00e0 l\u2019\u00e9valuation des impacts sur la qualit\u00e9 de l\u2019air des actions de modernisation du parc d\u2019appareils de chauffage au bois \u00e0 Lanslebourg"},"content":{"rendered":"

En raison de la pr\u00e9sence de fa\u00e7on fr\u00e9quente en p\u00e9riode hivernale d\u2019un brouillard gris\u00e2tre au-dessus du village, la municipalit\u00e9 savoyarde de Lanslebourg a souhait\u00e9 mieux comprendre les ph\u00e9nom\u00e8nes de pollution atmosph\u00e9rique pr\u00e9sents dans un contexte de village alpin<\/strong>. Une premi\u00e8re \u00e9tude men\u00e9e en 2010 a permis de dresser un bilan de la pollution atmosph\u00e9rique sur la commune. Notamment, la caract\u00e9risation chimique des particules fines (PM10) et plus particuli\u00e8rement l\u2019identification au sein de ces particules de compos\u00e9s traceurs sp\u00e9cifiques de la combustion du bois (L\u00e9voglucosan) a mis en \u00e9vidence l\u2019influence majeure de cette source sur les niveaux de pollution.<\/p>\n

Devant ce constat, une action importante de modernisation du parc d\u2019appareils de chauffage au bois<\/strong> soutenue par la municipalit\u00e9 et l\u2019ADEME a \u00e9t\u00e9 mise en \u0153uvre. Dans ce contexte, le\u00a0Laboratoire de Chimie Mol\u00e9culaire et Environnement<\/strong> (LCME<\/a>) de l’Universit\u00e9 Savoie Mont Blanc, en partenariat avec Air Rh\u00f4ne-Alpes, a r\u00e9alis\u00e9 durant 2 ans un suivi de la mesure d\u2019indicateurs de la combustion du bois pr\u00e9sents sur les particules fines atmosph\u00e9riques.<\/strong><\/p>\n

Ce suivi a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9 de juin 2012 \u00e0 juin 2014<\/strong> en d\u00e9ployant un dispositif comportant la mesure continue de la concentration massique en particule fines (PM10) et de la concentration au sein de ces particules du \u00ab Black Carbon <\/em>\u00bb (carbone suie). Ce dernier param\u00e8tre mesurable en continu par la technique dite de l\u2019Aethalom\u00e8tre<\/strong> permet de distinguer la part de carbone suie issue de la combustion du bois et celle issue de la combustion de combustibles fossiles.<\/strong> \u00c0 ces mesures se sont ajout\u00e9es des p\u00e9riodes de caract\u00e9risation beaucoup plus larges de la composition chimique des PM10 par pr\u00e9l\u00e8vements et analyses en laboratoire.<\/p>\n

Cette caract\u00e9risation chimique ainsi que les \u00e9tudes de d\u00e9convolution des sources ont montr\u00e9 des similitudes fortes entre les ann\u00e9es 2010 et 2014<\/strong>. L\u2019\u00e9tude de l\u2019\u00e9volution de la fraction de carbone suie issue de la combustion du bois (mod\u00e8le Aethalom\u00e8tre) montre une variabilit\u00e9 saisonni\u00e8re avec une amplitude significative<\/strong>. En effet, cette fraction repr\u00e9sente moins de 10% des concentrations en \u00a0\u00ab Black Carbon <\/em>\u00bb que seulement sur 4 mois de l\u2019ann\u00e9e (de mai \u00e0 septembre). Elles soulignent l\u2019influence majeure de la combustion de biomasse sur les trois saisons printemps, automne, hiver.<\/strong><\/p>\n

L\u2019\u00e9tude comparative men\u00e9e entre les hivers 2012-2013 et 2013-2014 ne met pas en \u00e9vidence de modifications majeures dans la composition des PM10 illustrant un effet encore non-observable des actions d\u2019am\u00e9lioration \u00e0 ce stade d\u2019avancement du programme de changement des appareils de chauffage. \u00c0 l\u2019automne 2014, l\u2019avancement du programme repr\u00e9sentait un peu moins de 25% des dispositifs de chauffage \u00e0 renouveler.<\/strong> Des mesures compl\u00e9mentaires s\u2019av\u00e8rent donc n\u00e9cessaires pour \u00e9valuer l\u2019impact sur la qualit\u00e9 de l\u2019air des actions d\u2019am\u00e9lioration des \u00e9missions de la combustion du bois mises en place sur la commune de Lanslebourg.<\/p>\n

La m\u00e9thodologie de cette \u00e9tude a \u00e9t\u00e9 \u00e9tendue \u00e0 un territoire plus vaste, celui de la vall\u00e9e de l\u2019Arve ou un dispositif similaire est en place depuis l\u2019automne 2013 pour 5 ann\u00e9es de suivi sur 3 sites d\u2019observation (projet DECOMBIO, partenariat LCME-LGGE-Aerosol do.)<\/p>\n

Contact\u00a0<\/strong>: Jean-Luc Besombes<\/a><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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