Le 20 décembre dernier, Sarah Mantegna a brillamment soutenu sa thèse en cotutelle sur l’intercompréhension, devant un jury composé, outre de ses directrices de thèse, Dominique Lagorgette (USMB), Elisa Corino (UNITO) et de son co-encadrant, Fabrice De Poli (USMB), de personnalités éminentes du domaine : Encarnación Carrasco Perea (Universitat de Barcelona), Sandra Garbarino (UNITO), Mathilde Anquetil, Edith Cognigni (Università di Macerata), Alice Fiorentino (USMB).
Son travail portait sur l’enseignement de l’intercompréhension au sein d’UNITA, sous le titre évocateur : « L’intercompréhension pour les étudiants non spécialistes de langue à l’université : l’expérience d’UNITA. »
Par l’analyse comparée des méthodologies didactiques employées dans les formations d’intercompréhension données à l’échelle de l’alliance (2020-2023) et par l’analyse des compétences acquises par les étudiants y ayant participé, Sarah Mantegna a notamment tracé des pistes de réflexion fécondes sur le rôle que peuvent jouer les référentiels de compétences en intercompréhension dans la construction de parcours didactiques et sur le positionnement du formateur en intercompréhension.
Cette thèse pionnière (financée par Erasmus+, dans le cadre de la construction d’une université européenne) a exploré comment l’intercompréhension peut être un levier puissant pour les étudiants non spécialistes de langues, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans l’apprentissage des langues à l’université.
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