Journée de lancement de l’EUR Solar Academy

Publié le lun 5 Oct 2020

La Solar Academy va rayonner à l’international comme une référence scientifique sur l’intégration de l’énergie solaire.

La Solar Academy Graduate School va œuvrer à l’intégration du solaire dans le bâti, en associant formation et recherche au plus haut niveau. Une innovation qui va renforcer l’attractivité de l’Université, et sa participation à l’Ines.

Lundi 19 octobre 2020, dans les locaux de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES), dans le Bâtiment Hélios, sur le Campus du Bourget-du-Lac, s’est déroulée le lancement officiel de l’École universitaire de recherche (EUR) Solar Academy porté par un consortium associant l’Université Savoie Mont Blanc (USMB), CEA et CNRS) et de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), dans le bâtiment Hélios, au sein d’Institut National de l’Energie (INES).

Ce lancement a rassemblé plus de 60 participants dans les locaux d’Ines, acteurs majeurs de l’énergie solaire, de la recherche et de la formation, à distance mais également en présentiel.

Marina Ferrari, Vice-Présidente du département de la Savoie, et présidente de l’’Institut National de l’Energie Solaire (INES) a introduit cette journée de lancement et rappelle le soutien apporté à cette Ecole Universitaire de Recherche (EUR) Solar Academy. La création de l’Institut national de l’énergie solaire (Ines) en 2005, troisième centre de recherche mondial , en partenariat avec le Département, la Région, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) fait déjà référence en la matière.

Les partenaires du consortium, représentés par Nicolas Forestier, Vice-Président valorisation (Université Savoie Mont Blanc), Florence Lefebvre-Joud, Directrice Scientifique laboratoire LITEN (Commissariat à l’Energie Atomique) et Fabien Godeferd, Directeur adjoint scientifique (Centre National de la Recherche Scientifique), ont rappelé les engagements respectifs ainsi que la synergie crée autour de cette école qui formera à la recherche et par la recherche. La mutualisation des moyens, notamment les plates-formes de recherche du CEA, la synergie des équipes de recherche des différents organismes permettra aux futurs diplômés de la Solar Academy Graduate School d’acquérir des connaissances et compétences pluridisciplinaires de pointe dans le domaine de l’énergie solaire.

 

« Un des rôles de l’université est d’apporter des réponses transdisciplinaires à des problématiques sociétales complexes ».

Nicolas Forestier, vice-président de l’USMB.

 

 

 

 

Cette EUR figure parmi les 24 projets retenus, par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation dans le cadre de la deuxième vague du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA3). Ce dispositif de formation par et pour la recherche, bénéficie d’un appui financier de l’ANR pendant 10 ans.

La Solar Academy s’appuie ainsi sur un programme de formation « Graduate Program » et sur un centre de recherche « Research Center » regroupant des laboratoires de l’USMB et impliquant des chercheurs du CNRS et du CEA.

 

 

Solar Academy Research Center

Il s’appuiera sur les compétences et la reconnaissance de sept laboratoires universitaires scientifiques regroupés en trois pôles,complétés par des équipes de recherche du CEA, et renforcé par la Chaire d’innovation transfrontalière sur l’efficacité énergétique Citee, commune entre l’USMB, l’Université et Hepia, à Genève). La Solar Academy pourra aussi compter surdes partenariats et des complémentarités développées depuis le lancement de l’Ines, et un réseau solide à l’international (centres de recherche, laboratoires, partenaires universitaires).

 

Solar Academy Graduate Program

Deux masters et un doctorat

« La production photovoltaïque est devenue rentable. L’intégration du solaire dans les bâtiments (qui représentent 43 % de l’énergie consommée) et les villes est devenue un enjeu sociétal. La Chine est le premier fabricant de cellules, et l’Europe a une place à prendre sur l’intégration et le déploiement durable du solaire photovoltaïque et thermique.  D’où l’idée de pousser la recherche et de former des personnes lever les verrous techniques et scientifiques  et apporter des réponses.

Ce programme de formation de haut niveau, par la recherche, et pour la recherche, prévoit 2 années de master et 3 ans de doctorat (avec des sujets de matériaux, les mathématiques, le numérique ou le droit). Le master offre deux parcours, l’un plus orienté ingénierie (exploitation de la ressource, intégration du bâtiment à la ville, digitalisation et sciences des données), l’autre plus tourné vers les problématiques économiques, juridiques et sociales. Un tronc commun conséquent permettra à tous d’être sensibilisés et formés aux thèmes de l’autre parcours (modèles économiques et politiques d’incitation à la diffusion du solaire pour les uns, freins technologiques pour les autres). Des labels « Solar » seront également proposées au sein d’autres masters universitaires.

 

« La formation doit être transversale, pour croiser les compétences et les données. L’idée est de disséminer un label dans d’autres formations, d’autres masters ».

Monika Woloszyn, directrice de l’EUR Solar Academy (avec Christophe Ménézo, directeur adjoint).

 

 

 

 

Information and contact:

Solar Academy Graduate School

Monika Woloszyn, directrice de la Solar Academy