Charlie vous embarque en Nouvelle Zélande… et en Roumanie !

Publié le mar 9 Jan 2018

Success story élève ingénieur à l’international

Charlie Barrois étudie en 5ème année de formation ingénieur Mécanique Matériaux à Polytech Annecy-Chambéry. Ancien président du BDE, passionné de surf et globe trotteur dans l’âme, il a réalisé son stage assistant ingénieur en nouvelle Zélande cet été, et effectue actuellement un semestre d’études en Roumanie. Il nous raconte ses aventures, laissez-vous embarquer et… voyagez !

Un stage en Nouvele Zélande

« Pourquoi avoir choisi la Nouvelle Zélande ? Laissez-moi reformuler cette question : qui n’a jamais rêvé de partir en Nouvelle Zélande ? C’est un pays extraordinaire qui regorge de paysages, d’animaux et d’aventures. C’était pour moi une chance de travailler dans le domaine que j’aime, ainsi que de voyager, quoi de mieux ?

J’ai eu la chance de trouver un stage dans le domaine de la conception, ce qui était mon domaine de recherche. Cette destination me permettait aussi d’améliorer mon anglais, même si l’accent néo-zélandais est pour le moins difficile.

J’ai assisté l’ingénieur Tony Cranch, propriétaire de la compagnie  Otahuhu Engineering (structure créée par son père en 1969 à Auckland). Souvent en déplacement avec les clients, j’ai pris en charge une partie de son travail : la conception de pièces, ensuite produites et assemblées dans l’entreprise. J’ai ainsi réalisé plusieurs types de pièces, comme des tables en métal pour un aéroport, des rambardes d’escalier pour une école primaire, ou encore du mobilier pour un magasin (étagères, recouvrement de lavabo, …).

De plus, j’ai pu voyager tous les week-ends et même assister à un sport plus que culturel, un match des All-Black face aux îles Samoa, qui l’ont emporté largement.

J’ai découvert qu’en Nouvelle-Zélande la façon de travailler est différente qu’en France. Je faisais entre 42h et 45h par semaine, et quelques fois je travaillais le samedi voir le dimanche (avec une paye d’environ 1300€ net/mois). La pression au travail est moins importante qu’en France. Les employés ont été très accueillants et joviaux durant tout mon séjour.

Une fois mon stage terminé, et un peu d’argent mis de côté, j’ai pu commencer mon voyage. J’ai donc acheté une maison… enfin une voiture aménagée ! En effet, j’avais mon lit, mon gas-cooker, ma planche de surf et ma valise. J’étais prêt à vagabonder sur les routes !

Je suis allé rapidement dans l’île du sud, qui est la partie la plus jolie. Le plus souvent avec mon meilleur ami (qui n’est autre que moi-même), j’ai découvert des paysages merveilleux, la conduite sous la neige (c’était l’hiver dans l’hémisphère sud), rencontré des voyageurs exceptionnels, surfé seul sur des vagues avec une eau à 8° et dit bonjour aux phoques. J’ai dormi dans des endroits de rêve comme sur la plage, dans des forêts ou au bord de lacs. Par la suite, j’ai pu voyager avec un ami Suisse. Partager un voyage est tout aussi intéressant.

Après ce mois fort en émotion, j’ai quitté le pays des kiwis avec regrets face à ses indescriptibles levés de soleil, ses fantastiques randonnées et ses fabuleuses rencontres en tout genre. Mais mon voyage n’était pas terminé, place au pays du surf et des kangourous.

L’Australie était pour moi une destination incontournable en tant que surfeur. Mon objectif était donc simple : surfer sur la côte est, en découvrant de nouveaux spots chaque jour.

En oubliant ses animaux dangereux (requins, serpents, méduses, crocodiles, araignées, …), j’ai vu des baleines, des dauphins et des phoques à plusieurs reprises. J’ai également découvert les kangourous et les koalas.

L’Australie possède des endroits incontournables comme les parcs naturels de Byron Bay et de Noosa. On retrouve aussi les Whitsunday, un groupe d’îles paradisiaques avec des plages de sable blanc. Sable composé à 98% de Silice (très pur), utilisé pour réaliser la lentille du télescope Hubble.

   

J’ai eu une chance incroyable de partir en stage et d’avoir pu voyager dans ces deux pays. Je n’ai que 22 ans, et cette expérience m’a fait grandir sur tous les plans. J’ai incontestablement triplé mon niveau d’anglais, participé à des projets et développé mes compétences dans le domaine de l’ingénierie, rencontré et échangé avec des personnes qui viennent de tout autour de la planète, résolu mes problèmes seul à l’autre bout du monde .
Les néozélandais et les australiens sont les personnes les plus ouvertes et serviables que j’ai rencontrées. Ils gardent toujours le sourire, l’écoute, le temps pour donner un coup de main et ils ont un respect matériel et humain incomparable.

Ce sont des pays exceptionnels en termes de paysages, de rencontres et de joie de vivre. J’ai pu profiter par la même occasion d’une de mes passions en surfant des vagues plus belles les unes que les autres. Toi qui lis, c’est un voyage à faire sans hésitation ! »

Un semestre d’études en Roumanie

« Après seulement 10 jours en France, je suis reparti à l’aventure, cette fois-ci en Roumanie en semestre 9. J’ai choisi cette destination car j’ai toujours voulu visiter les pays de l’est, et tout est facilement abordable du côté financier.

Fraîchement arrivé à Bucarest, en Roumanie, je suis allé découvrir mon université : Politehnica din Bucuresti. C’est une université assez grande, spécialisée dans les sciences, comme la mécanique, l’électronique, les matériaux. A chaque cours, nous sommes avec des personnes différentes, nous n’avons pas de classe fixe. Cela permet de faire connaissance avec les roumains, des tunisiens et libanais, qui eux font leur études là-bas, et bien sûr les étudiants Erasmus (environ 200). La moitié des cours sont en anglais et l’autre moitié en français, ce qui permet, pour une personne dont le niveau d’anglais est moyen, de pouvoir progresser étape par étape. On ne se rend pas compte, mais 8h de cours c’est déjà long, et si l’on rajoute la concentration pour comprendre l’anglais, cela devient inhumain.
Les professeurs sont assez ouverts et curieux de comprendre comment est l’enseignement en France. Le contact est différent, car les échanges sont nombreux, tout le monde y gagne.

Cette expérience m’a permis d’améliorer encore mon niveau d’Anglais, d’apprendre d’une autre manière avec un système différent, même si la façon de fonctionner ressemble (Cours, TD, TP), de rencontrer des gens venant de toute l’Europe et ainsi d’échanger avec eux. Chacun explique comment son pays fonctionne et je trouve ça vraiment intéressant.

Nous avons construit un groupe, une famille, composée d’italiens, de polonais, d’espagnols, de turcs, et j’en passe. Le week-end nous explorons des pays, en commençant par la Roumanie qui regorge de châteaux et d’églises, mais aussi la Bulgarie, la Hongrie, la Moldavie, Chypre …

L’expérience Erasmus est, pour moi, un échange qu’il ne faut pas manquer. Je le recommande à tous, quel que soit le pays. On se fait des amis de différentes nationalités, qui je l’espère, resteront au fil des années.

J’ai passé presque une année à voyager, à apprendre, à rencontrer, à échouer, à réussir. Je ne peux qu’être heureux de tout ce que j’ai pu faire. Que ce soit le voyage, le travail ou le sport, il faut faire ce que l’on aime et se donner les capacités pour réussir.

Si j’ai un conseil à donner, c’est d’y aller à fond, au mieux on réussit, au pire on apprend ! »