Arthur, futur ingénieur en mobilité au Japon pendant 8 mois

Publié le jeu 20 Juin 2024
Arthur Gonay, étudiant en formation ingénieur Informatique Données Usages, a vécu 8 mois au Japon : 2 mois en stage dans un laboratoire de recherche, 5 mois en formation à l’université de Kagawa , partenaire historique de Polytech Annecy-Chambéry, et enfin 1 mois en tourisme. Son défi ? Étudier en japonais, sans maitriser la langue… challenge relevé, bravo !

Arthur témoigne de son expérience internationale au Japon

Comme je savais qu’au moins un semestre à l’étranger était attendu pendant le cursus ingénieur, j’ai voulu m’y préparer dès mon entrée en 1re année en apprenant la langue. J’ai ainsi regardé les partenariats de l’école, les langues dispensées à l’université et le dépaysement que le pays pourrait m’apporter. Après avoir hésité entre la Chine et le Japon, mon choix s’est finalement porté sur cette deuxième option par intérêt pour la culture.
 
Mon séjour a donc commencé en février 2023 avec 2 mois de stage dans un laboratoire. Les étudiants japonais ne parlaient que très peu anglais, mais ils étaient curieux d’en apprendre plus sur la culture française. Mon niveau de japonais était souvent l’élément limitant lors de nos discussions, mais cela ne m’a pas empêché de me faire des amis là-bas avec qui je suis toujours en contact.
 
Le semestre d’études a commencé à partir d’avril et il est important de préciser quelque chose : l’ensemble des cours était en japonais. Je le savais évidemment avant de partir, mais il faut comprendre que valider mon semestre était pour moi un véritable défi et que j’avais accepté l’idée de devoir redoubler si je ne validais pas mes crédits. Mes amis du laboratoire dans lequel je faisais mon stage, en comprenant ma situation, m’ont beaucoup aidé à choisir des cours que je pourrais valider même avec un niveau en japonais loin d’être parfait. J’ai finalement pu valider mon semestre avec 20 crédits alors que seulement 12 étaient exigés !
 
Cette expérience m’a beaucoup appris. J’ai déjà pu en apprendre beaucoup plus sur la culture japonaise mais aussi sur la culture des nombreux étudiants étrangers présents sur le campus. J’ai pu évidemment apprendre le japonais ainsi que gagner en confiance et en fluidité en anglais. D’un point de vue moral, j’ai beaucoup appris sur moi-même et cette expérience m’a apporté beaucoup de détermination dans ce que j’entreprends. Quelque chose qui semble irréalisable à première vue, comme étudier en japonais sans parler la langue, peut très bien devenir réalité avec beaucoup de motivation et en étant bien entouré.
 
Mon meilleur souvenir ? En choisir un seul est compliqué, mais c’est sûrement l’une des nombreuses soirées bien arrosées que nous avons pu faire entre Japonais et étudiants étrangers, qui finissaient toujours au même endroit : le karaoké.
 
Beaucoup voient la mobilité à l’étranger comme une contrainte ou une case à cocher pour obtenir leur diplôme d’ingénieur, alors que c’est une vraie chance qui ne se représente pas forcément dans une vie. En s’y prenant en amont (notamment pour le potentiel apprentissage de la langue), en étant ouvert et en y allant avec envie, il est possible de rendre cette expérience incroyablement enrichissante, vous ouvrant potentiellement de nombreuses portes. »
 
Arthur Gonay, futur ingénieur Polytech