Camille raconte sa participation au salon virtuel
Camille Pelloux, élève en 4ème année formation ingénieur, présidente de l’association « Ingénieure au féminin » à Polytech Annecy-Chambéry, a participé au salon virtuel organisé par Studyrama le 5 décembre. Ainsi, Camille et ses caramades Marianne Fritsch, Adrien Legras, Séverine Gauthier et Claire Martin, ont répondu pendant une journée depuis leurs domiciles respectifs, aux questions des lycéennes souhaitant poursuivre leurs études pour devenir ingénieures. Camille nous raconte ce rendez-vous en ligne, qui remplace les salons d’orientation annulés en cette période de crise sanitaire.
- Pourquoi avez vous participé à ce salon ?
« Ce salon était une formidable expérience, cela fait plaisir d’orienter et d’aider des élèves qui le demandent. De plus, cela nous permet de prendre du recul sur notre formation et d’expliquer ce que nous faisons. C’est une expérience enrichissante tant pour les membres de l’association, que pour les jeunes en recherche de conseils. En effet, beaucoup ne savent pas ce qu’ils veulent faire après le bac. Ils sont perdus et cherchent des explications sur ce qu’est le métier d’ingénieur.e. De nombreuses questions ont été posées sur le niveau nécessaire pour entrer en école d’ingénieur et arriver à suivre une prépa. Et si le thème du salon était »Ingénieure au féminin », nous avons eu des demandes d’informations de la part de filles, mais aussi de garçons.
- Comment se passe un salon virtuel ?
C’est simple ! Dès qu’une personne s’arrêtait sur notre stand virtuel, l’un de nous lui proposait d’entrer en contact pour répondre à ses questions ou se présenter. Ensuite, la discussion pouvait avoir lieu, soit par écrit soit par visio, selon son souhait. La plupart choisissait le mode message, ce qui necessite du temps de rédaction, des tournures de phrases et une relecture plus élaborées. Mais c’est surtout beaucoup moins vivant de mon point de vue. Je n’ai pas eu de contact en visio, j’aurais préféré ce mode de communication plus convivial et spontanné !
Nous avons eu beaucoup de visiteurs, souvent par vague, et nous avons vu s’alterner de grosses phases de rush et d’inaction. Le fait d’être seule devant mon écran pendant ces periodes creuses était quelque peu déstabilisant, contrairement à la vie que l’on peut trouver sur un salon en présentiel où il y a toujours de l’animation. Mais je suis ravie d’avoir participé à ce rendez vous virtuel ! » souligne Camille.