Modèles de publication

La voie verte est la voie de l’auto-archivage ou dépôt par l’auteur dans une archive ouverte, telle que arXiv ou HAL. Depuis la Loi pour une République Numérique de 2016, un auteur en France a le droit d’y déposer la version acceptée de son manuscrit en respectant une période d’embargo qui est plafonnée à 6 mois pour les sciences, la technique et la médecine et à 12 mois pour les sciences humaines et sociales. Le dépôt améliore la visibilité du chercheur et la citation des travaux, tout en garantissant la paternité. Il est possible d’appliquer une licence Creative Commons pour préciser par exemple que toute réutilisation commerciale est interdite.

Au sein de la voie dorée, le grand modèle économique qui se distingue est le modèle auteur-payeur : l’accès au document est libre pour le lecteur mais l’auteur ou son institution paye des frais appelés Article processing charges (APC) pour financer la publication.

L’auteur doit cependant être vigilant

  • Face aux possibles dérives tarifaires et éditoriales (absence de comité scientifique et/ou de processus de relecture par les pairs) de certains éditeurs
  • Face aux revues hybrides : Le Comité pour la science ouverte déconseille formellement aux chercheurs et aux institutions de recourir au paiement des frais supplémentaires dans une revue sous abonnement et demande de ne pas soutenir ce modèle qui instaure un double paiement (« double-dipping »)

Elle permet aux scientifiques de publier en open access, sans frais tout en conservant leurs droits d’auteurs. Les revues et plateformes sont financées en amont par un bailleur, une université, une organisation à but non lucratif ou encore génèrent leurs revenus grâce au modèle freemium (service de base gratuit et services complémentaires payants : PDF, ePub etc.).