« Ma thèse en 10 minutes » : le défi lancé par Tétras aux chercheuses et chercheurs de l’USMB

Publié le lun 19 Mar 2018

Présenter sa thèse en 10 minutes en la rendant passionnante et accessible à toutes et à tous, voici le défi qu’a lancé Tétras à six doctorantes et doctorants de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB).

Valoriser le travail des chercheuses et chercheurs de l’USMB

Afin de valoriser le travail des chercheuses et chercheurs et faire connaître ses applications dans le milieu professionnel, Tétras s’est inspiré d’un concept venu d’Australie : « Ma thèse en 10 minutes ». L’objectif est de faire connaitre aux industriels régionaux l’excellence des travaux de thèse réalisés à l’USMB et leur intérêt industriel dans les domaines de l’énergie, de la gestion, de la mécatronique, de la robotique, de la santé, de l’économie, etc. et de permettre aux doctorantes et doctorants de l’USMB de donner plus de visibilité à leurs travaux.

À la Chambre syndicale de la métallurgie à Annecy, six chercheuses et chercheurs de l’USMB vont relever le défi. Avec des mots simples, chacun exposera de façon claire et concise, en 10 minutes, son projet de recherche et ses applications le 12 avril 2018, à 18h. L’occasion pour le public de découvrir en avant-première les technologies qui feront partie de notre quotidien.

Au-delà de l’exercice de communication, « Ma thèse en 10 minutes » est une opportunité pour les chercheuses et chercheurs de capter l’attention du grand public sur leurs travaux et d’apporter aux décideurs des éléments factuels qui faciliteront leurs choix technologiques, sociaux, culturels ou encore environnementaux.

Innovation, technologies de pointe, santé, énergie… : de nombreux thèmes de recherche

La diversité des thèmes présentés illustre la multitude des enjeux auxquels les chercheuses et chercheurs de l’USMB répondent :

L’amélioration de la qualité au toucher des produits est devenue un enjeu commercial majeur pour les industriels. C’est également un défi de plus à l’heure d’une société où il ne s’agit plus seulement de fournir des produits parfaitement fonctionnels, mais également de satisfaire la perception du consommateur. Afin de relever ce défi et d’aider les industriels dans cette démarche, Bruno Albert, dans le cadre de sa thèse, leur propose une méthode et un outil innovants pour la formalisation des spécifications et l’amélioration des performances du contrôle haptique.

  • Comment s’inspirer du vol des graines d’érable pour concevoir des éoliennes de taille centimétrique ? par Aurélien Carré, doctorant au SYMME

Il est important de développer aujourd’hui des micro systèmes de récupération d’énergie, afin d’alimenter entre autres des capteurs autonomes. Mais, pour le cas des éoliennes de faibles dimensions, les rendements sont décevants (10% maximum). Comment rendre ces dispositifs plus efficaces ? Selon Aurélien Carré, l’aérodynamique des graines d’érable a peut-être des réponses à nous apporter.

 

  • Comment optimiser la performance des outillages en augmentant la vitesse de chauffe et de refroidissement grâce au concept innovant Heat & Cool ? par Jean Collomb, doctorant au SYMME

Dans un contexte de demande croissante pour les industries consommatrices de matériaux composites hautes performances, notamment l’aéronautique et l’automobile, comment permettre de manière compétitive l’obtention de cadences de mise en œuvre suffisantes, avec la garantie d’excellentes propriétés mécaniques pour les pièces transformées, tout en réduisant la consommation énergétique du système global ? Jean Collomb nous apportera des éléments de réponse qu’il a pu établir lors de son travail de thèse CIFRE réalisé au sein de l’entreprise CT1 du groupe Compose et du Laboratoire SYMME.

  • Comment récupérer l’énergie vibratoire d’un système pour la transformer en énergie électrique ? par David Gibus, doctorant CEA au SYMME

Nécessaires pour de nombreuses applications industrielles, les capteurs communicants peuvent être rendus autonomes en récupérant l’énergie des vibrations ambiantes. Durant son intervention, David Gibus nous présente comment des systèmes permettent de transformer des vibrations en électricité et comment, dans le cadre de sa thèse, il tente d’améliorer leurs performances et leur robustesse.

 

  • Comment l’innovation permet-elle de minimiser les complications dans un nouvel implant utilisé pour le soin des fractures de l’humérus ? par Thibault Goyallon, doctorant au SYMME

Clovis trébuche et tombe de sa hauteur sur l’épaule. Sa femme Clothilde soupçonne une fracture multiple. Tout en se grattant le sommet de l’humérus, elle se questionne : dois-je remplacer son articulation par une prothèse ou tenter de rassembler les fragments osseux pour qu’ils se ressoudent ? Avec Thibault Goyallon, tentons la seconde expérience et aidons-la à proposer un nouvel implant répondant aux besoins technologiques de la chirurgie orthopédique de demain

Le crowdsourcing pour innover consiste pour une organisation à externaliser un problème complexe ou une activité créative à la foule (clients, utilisateurs, communautés etc.). A l’instar de Valéo, Air Liquide ou encore Areva, de nombreuses entreprises ont adopté une activité de crowdsourcing pour innover. Cela leur permet entre autres d’accéder à de nombreuses ressources et connaissances externes a priori peu couteuses. Cependant, de récentes études (eYeka, 2016, 2017, Alstyne et al., 2017) montrent que la plupart de ces entreprises sont en situation d’échec. La thèse d’Émilie Ruiz vise à identifier les leviers que les entreprises peuvent actionner ainsi que les barrières à anticiper pour réussir à innover avec la foule et ainsi bénéficier du crowdsourcing pour innover.

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