Olivier Taix, étudiant en droit organise la 1ère Semaine de la différence et de l’égalité à l’USMB

Publié le jeu 26 Avr 2018

Ce mois d’avril s’est déroulé le Festival « Plus d’égalité » sur les campus de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) et dans des lieux partenaires de l’événement. À l’origine de ce festival, une idée portée par un étudiant de la Faculté de Droit de l’USMB, celle d’une Semaine de la différence et de l’égalité.

L’ENVIE D’AGIR

Olivier Taix, étudiant en troisième année de licence de Droit privé, a toujours trouvé un intérêt particulier et général à la vie publique, et ce depuis sa dernière année de collège. Pendant 5 ans, il observe, questionne, essaie de comprendre les différents sujets abordés en société.

« Depuis quelques mois j’avais une véritable envie de faire, au lieu d’être simple observateur. Au mois d’octobre, j’ai organisé une table-ronde avec l’Association des Juristes et Économistes de Savoie (AJES) autour du sexe neutre. Mais j’avais envie d’aller plus loin, de permettre aux étudiantes et aux étudiants de s’exprimer et de s’instruire, de leur faire prendre conscience de thèmes importants comme ceux de la discrimination, du respect d’autrui quel qu’il soit, et de l’égalité entre individus. J’ai donc décidé d’organiser la Semaine de la différence et de l’égalité, qui n’a qu’un seul objectif : confronter les jeunes aux préjugés de la société, et commencer à leur faire prendre conscience de ce qu’est le combat d’aujourd’hui. »

Pour que son initiative touche un maximum d’étudiantes et d’étudiants, Olivier se rapproche de Frédéric Caille, et lui propose d’inscrire son projet dans le cadre du cycle de conférences de vie politique comparée. Puis il contacte très vite l’association « Contact » de Chambéry, une association familiale Lesbiennes, Gay, Bi et Trans (LGBT) qui souhaite faire évoluer les mentalités et lutter contre l’homophobie et les discriminations en général, et discute de son projet avec sa présidente. Enthousiaste, Iris Médina lui transmet plusieurs contacts qui pourraient être également intéressés par le projet. Maxime Steffan, dit Max Casaban, comédien humoriste, propose alors de jouer son spectacle « Prenez-moi homo ! », et Louis-Georges Tin, militant contre l’homophobie et le racisme et fondateur de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, accepte de venir pour une conférence consacrée à la lutte contre les discriminations.

UN PROJET FORTEMENT SOUTENU PAR LA FACULTÉ DE DROIT DE L’USMB

Pendant une semaine, les étudiants et étudiantes de l’USMB ont donc ainsi pu assister à de nombreux événements et confronter leurs esprits critiques à des thèmes dont ils n’avaient pas forcément pleinement conscience. La Semaine de la différence et de l’égalité a non seulement réussi à les sensibiliser sur ces sujets mais à également permis à des gens de tous horizons de se rencontrer et de réfléchir ensemble. Les membres de l’association Contact et le Service de médecine préventive de l’USMB, ont ainsi pu discuter autour de futurs projets communs sur les campus. En support de la conférence de Louis-Geroges Tin, le Service de médecine préventive de l’USMB avait installé l’exposition « Femme, La moitié du Monde », financée par la Mission Égalité Femme-Homme de l’USMB. L’exposition faisait le point sur la condition de la femme en France, en occident et dans les autres parties du monde et permettait à chacune et à chacun de s’interroger sur les différences culturelles, sur la cohabitation des traditions et des droits de l’homme, sur les valeurs fondamentales, et participait à la grande réflexion du « vivre ensemble ».

« Côté USMB, j’ai eu le soutien de Florent Viaud, qui est responsable du Master 2 Droit des affaires et président de l’association Univerciné, et qui est devenu mon professeur référent pour ce projet. Nous avons trouvé ensemble le film de la programmation nationale actuelle qui serait en cohérence avec le projet, « Call me by your name ». Et puis, en tant que membre du Conseil d’administration de l’AJES ainsi que chargé de mission sur les projets culturels organisés par celle-ci, j’ai organisé avec le soutien de l’association, la table-ronde « La légalisation de la prostitution en France ». J’ai également reçu le soutien financier du FSDIE, ainsi que le soutien de la Faculté de Droit et de la mission Culture-Égalité de l’USMB. D’ailleurs, je tiens une fois de plus à les remercier pour m’avoir aidé à réaliser ce projet. »

Toujours animé par une volonté de s’engager davantage, Olivier réfléchit déjà à sa prochaine initiative, sur le rôle des médias en matière pénale, pour sensibiliser les étudiantes et les étudiants à l’intrusion médiatique dans le procès pénal qui entraîne une atteinte au secret de l’instruction, au respect à la vie privée des individus concernés et certaines fois une atteinte à la présomption d’innocence. Sans toutefois lâcher complètement son projet initial puisqu’il entend superviser la prochaine Semaine de la différence et de l’égalité, qui serait organisée cette fois-ci par l’une de ses camarades, également étudiante en droit à l’USMB.

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