Pasquale Dario Serpico, chercheur du LAPTh, reçoit le prix Friedel-Volterra 2022

Publié le lun 9 Jan 2023 Le logo du LAPTh figure à gauche. A droite, figure une photo du physicien Pascale Dario Serpico.

Pasquale Dario Serpico, physicien théoricien au Laboratoire d’Annecy-le-vieux de Physique Théorique (LAPTh) de l’université Savoie Mont Blanc et du CNRS, a reçu le prix Friedel-Volterra 2022 de la Société Française de Physique (SFP) conjoint à la Société Italienne de Physique (SIF). Ce prix récompense ses activités scientifiques en cosmologie des particules et en physique des astroparticules de haute énergie, ainsi que sa contribution aux collaborations scientifiques dans ce domaine en France, en Italie et dans le monde entier.

Le prix Friedel-Volterra, prestigieux prix franco-italien

Le prix Friedel-Volterra, conjoint à la Société française de physique (SFP) et la Société italienne de physique (SIF), distingue tous les ans une physicienne ou une physicien impliqué dans une collaboration franco-italienne. Crée en 2016, ce prix vise à commémorer les deux éminents scientifiques Vito Volterra et Jacques Friede, ainsi qu’à renforcer les relations entre les deux sociétés. Cette année, le lauréat est le physicien théoricien Pasquale Dario Serpico pour son travail de recherche théorique sur les astroparticules effectué au cours des 10 dernières années.

Des recherches portant sur l’astrophysique et la cosmologie

Pasquale Dario Serpico est directeur de recherche au CNRS où il dirige actuellement le groupe astroparticules et cosmologie du LAPTh. Le physicien applique la physique des particules à la compréhension de l’astrophysique et de la cosmologie. Ses calculs concernant la nucléosynthèse primordiale du Big Bang et le fond de neutrinos cosmiques ont été jugés particulièrement remarquables. Il a aussi apporté des contributions dans la recherche des sources astrophysiques d’antimatière et a établi de nouvelles normes dans l’évaluation des incertitudes pour les calculs de précision des rayons cosmiques. Il a été impliqué dans des techniques de modélisation et de calcul innovantes, appliquant ces outils à l’astrophysique comme par exemple pour la quête d’identification de la mystérieuse matière noire de l’univers. Il s’est également intéressé aux neutrinos dans les milieux denses en caractérisant des signatures utiles pour la détection future de neutrinos dans les supernovas.

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