La situation du département Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) est connue de la présidence de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB), qui a œuvré et continuera de le faire avec résolution afin de permettre à des collègues particulièrement investis de remplir leurs missions auprès des étudiant-e-s qui nous accordent leur confiance.
Les efforts sont le fruit de tous : accueil amélioré des étudiant-e-s, régulation des flux par la mise en place d’une capacité d’accueil limitée dans APB (Admission Post-Bac), attention particulière à la professionnalisation des parcours et à l’insertion professionnelle, etc.
Pour autant, la situation de l’USMB, un établissement aux résultats remarqués mais qui apparaît très mal doté par l’État, est particulièrement tendue. Ainsi, il ne peut envisager de créer de nouveaux postes. La présidence a alerté sa tutelle, le ministère et le rectorat de l’académie de Grenoble, sur cette situation insoutenable. Nos instances – comité technique, conseil académique, conseil d’administration – ont, à l’unanimité, refusé de voter le volet établissement du contrat pluriannuel tant que des moyens nouveaux à la hauteur des enjeux ne seraient pas débloqués. C’est un acte rare, et hautement significatif.
Contrairement à d’autres établissements qui, pour faire face aux effectifs importants de première année de Licence, ont recours à des cours préenregistrés distribués aux étudiant-e-s, l’USMB tient à préserver le contact direct entre étudiant-e-s et professeur-e-s, gage avéré de réussite. Elle doit donc faire face à une charge d’enseignement importante qui nécessite de renforcer ses départements les moins bien encadrés.
La seule possibilité pour soutenir le département STAPS consiste à réaffecter des postes qui existent au sein de l’UFR Sciences et Montagne (SceM), la composante qui accueille le département STAPS. Cela n’a rien d’évident, car cette UFR connaît actuellement très peu de départ en retraite et de mutation : les postes vacants sont donc rarissimes.
Cela n’a rien de facile non plus car, dans un établissement fortement sous doté, d’autres disciplines, dans d’autres composantes, sont également en tension et réclament que ces redéploiements leur profitent.
La présidence de l’USMB a fait des efforts en imposant dès 2013 le redéploiement de deux postes de maître de conférences en faveur du département STAPS. En juillet 2016, pressentant une situation délicate, elle a également exigé de la direction de l’UFR qu’un demi-poste de contractuel revienne au département STAPS. En cette rentrée, que nous savons difficile, nous engageons la discussion sur les moyens dans une vision pluriannuelle. Avant la fin de l’année 2016, un poste de professeur-e agrégé-e (PRAG) en faveur du département STAPS aura été proposé aux instances, ce qui apportera une réponse significative à la hausse de la charge d’enseignement. En 2017 et 2018, d’autres redéploiements pourront être engagés dans le même sens.
Forte de cette volonté, la présidence de l’USMB rencontrera prochainement le directeur de l’UFR SceM, avec lequel elle s’est déjà entretenue, puis le département STAPS et enfin le conseil de l’UFR. Avec à ses côtés la présidence de l’USMB, le directeur de l’UFR SceM devra travailler à surmonter les difficultés présentes dans une vision pluriannuelle partagée, soutenable et responsable.
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Contact : Présidence de l’USMB