Massimo Lucarelli lauréat du prix de critique littéraire « Mario Luzi 2019 »

Publié le jeu 6 Fév 2020

Massimo Lucarelli fait partie des lauréats du prix de la critique « Mario Luzi 2019 » (VIIIe édition) du Centro Studi Mario Luzi per la Poesia e le Arti Contemporanee. Il est maître de conférences habilité à diriger des recherches (HDR) en littérature et culture italiennes à l’UFR Lettres Langues et Sciences Humaines (LLSH), responsable de l’équipe Conflits et échanges culturels en Europe, Méditerranée, Italie du Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés, Études Transfrontalières et Internationales (LLSETI) et responsable du double diplôme Interprétariat et communication de la licence LLCER italien (avec IULM de Milan). Il

Le jury, présidé par le président de l’Université d’Urbino, lui a attribué à l’unanimité le premier prix dans la section « études inédites sur la poésie contemporaine » pour sa monographie sur le poète bilingue (italien et français) Giuseppe Ungaretti (1888-1970) intitulée Un’idea modernista di Barocco. Studio sul secondo Ungaretti, qui sera donc publiée chez ARAS Edizioni (Fano).

La remise des prix se tiendra le 28 février 2020 dans la salle des cérémonies de l’Hôtel de ville de Fano.

AUTOUR DES TRAVAUX DE MASSIMO LUCARELLI

Ancien élève de l’ENS de Pise, Massimo Lucarelli est depuis 2008 maître de conférences en langue, littérature et culture italiennes auprès de l’USMB, où il a été ATER en 2007/2008, responsable de la section d’italien de 2008 à 2013 et chargé de mission « relations européennes et transfrontalières » auprès de la Présidence de l’université de 2013 à 2017.

En 2018, il a soutenu auprès de l’ENS de Lyon son dossier d’habilitation à diriger des recherches (HDR), intitulé Tradition et innovation. Recherches intertextuelles en littérature italienne. Depuis 2019, il est qualifié aux fonctions de professeur. Avant d’être lauréat du « Premio Mario Luzi 2019 », il avait obtenu le « Premio Tasso 2004 » et le « Premio della critica Angelo Marchese 2005 ».

La plupart de ses recherches s’inscrivent dans une perspective intertextuelle de longue durée, en focalisant l’attention sur la persistance de certains modèles dans l’histoire littéraire et sur les différentes façons dont ils ont été réutilisés par d’autres auteurs qui, en aspirant à devenir à leur tour de nouveaux modèles, les ont adaptés à leur époque et à leurs exigences expressives. Il s’intéresse donc à des écrivains qui, tout en faisant partie de périodes différentes (du Moyen Age au XXIe siècle, en passant par la Renaissance), ont en commun le fait d’être des auteurs canoniques ayant su s’inscrire d’une façon innovante dans la tradition littéraire italienne en la modifiant. Le rapport dialectique entre tradition et innovation, qui joue un rôle majeur dans son approche de l’objet littéraire, concerne aussi le vaste chantier de recherches sur le repentir dans la littérature et la civilisation italiennes qu’il voudrait diriger dans les prochaines années, en essayant de vérifier la persistance et la réutilisation des modèles littéraires de repentir – non seulement religieux, mais aussi politique – provenant de la tradition poétique médiévale (de Iacopone à Pétrarque, en passant par Dante). Consacré au repentir dans la poésie italienne des XIIIe et XIVe siècles (non sans une attention particulière aux contextes théologique, juridique, historique et littéraire), son inédit d’HDR (dont le noyau initial est né de sa participation au groupe de recherche et au séminaire LLSETI sur le repentir, coordonnés de 2010 à 2014 par Dominique Lagorgette) voudrait en constituer la première étape.

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Contact : Massimo Lucarelli