Conférence philosophique : Le travail, effraction ou alliance ? La question du « prométhéisme »

14 février 2024 17:00 - 14 février 2024 19:00

Organisé par le laboratoire Langages, Littératures, Sociétés Etudes Transfrontalières et Internationales (LLSETI) de l’USMB et l’Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public, le cycle de conférences philosophiques “Quel travail dans un monde fini ? » se poursuit ce mercredi 14 février à 17h avec une conférence intitulée “Le travail, effraction ou alliance ? La question du « prométhéisme »“. Cette conférence aura lieu en salle 3, à la présidence de l’université Savoie Mont Blanc (USMB), à Chambéry. Elle est ouverte à tous et sans inscription. 

Des propos désordonnés et obscurs sur le travail ne cessent de traverser le monde politique, de telle sorte que le travail apparaît pour certains comme une perturbation dommageable pour l’humain comme pour la nature. En même temps trop de gens ne parlent que de la « valeur travail », réduisant ainsi le travail à une dimension économique et à la marchandisation.  

La cause des maux environnementaux est même assignée comme un « prométhéisme » indiquant par là que le travail et la transformation du monde serait « ubris » par nature. Ne considérant le travail que sous le mode productiviste, on en vient à vouloir en restreindre la place, alors que sa dimension d’inventivité voire de créativité élargirait le monde humain. 

Cette conférence sera animée par Martine Verlhac, professeure honoraire de philosophie en Première supérieure au Lycée Berthollet d’Annecy. 

A propos du cycle « Quel travail dans un monde fini ? » 

Nous n’avons pris acte des ravages de l’illimitation dans la transformation humaine de la nature et du monde qu’au moment où ce monde menace d’être inhabitable. Pour autant, est-ce la transformation du monde en général qui est en cause ou bien est-ce un modèle économique qui soumet tout à la marchandisation en laissant perdurer les logiques de la domination ? En clair : les hommes ne s’expulsent-ils pas du monde en ne remettant pas en cause ces modèles ? Nous avons commencé à prendre peur et il y a de bonnes raisons à cela. Comprendre pourquoi et comment nous en sommes venus là est, quoiqu’il en soit, nécessaire si nous voulons agir sur un cours des choses qui n’est pas fatal. Discuter cette question en révélerait la dimension politique en même temps que les enjeux sociaux. 

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