Retour d’expériences : des étudiantes et étudiants de l’IUT de Chambéry racontent leur semestre à l’international

Publié le mar 29 Jan 2019

Chaque année, l’association étudiante Elyria de l’IUT de Chambéry aide une trentaine d’étudiantes et étudiants du DUT Gestion administrative et commerciale des organisations (GACO) à partir effectuer un semestre dans un pays étranger. Canada, Norvège, Roumanie, Hongrie : 20 étudiantes et étudiants témoignent de leur expérience à l’international.

UNE AUTRE FAÇON D’APPRENDRE

Partir étudier à l’étranger, même pour une courte période, est une réelle opportunité d’apprentissage autant d’un point de vue professionnel que personnel.  La plupart des étudiantes et étudiants interrogés souhaitaient améliorer leur niveau d’anglais, ajouter une expérience internationale sur leur CV ou encore découvrir la culture d’un autre pays et son mode de fonctionnement des études supérieures.

Les différences majeures entre leur formation en DUT et leur semestre à l’étranger, tous pays confondus ? Des cours plus longs (1h30 en moyenne) mais des horaires plus légers et mieux aménagés, un enseignement beaucoup plus libre et responsabilisant pour les étudiantes et étudiants avec parfois le choix des cours, un contrôle continu (exercices, dossiers) plus fréquent qu’en France, et du temps libre aménagé pour travailler personnellement les cours. La relation avec les enseignantes et enseignants est également différente, la pédagogie est plus inclusive, le dialogue est plus facile, les cours plus interactifs.

« On avait des cours très dynamiques et attractifs, avec beaucoup de travaux de groupes. Les professeurs utilisaient des systèmes de points bonus pour nous permettre d’avoir de meilleures notes, parfois le simple fait d’être présent en cours était un critère pour bénéficier d’un point, ce qui en motivaient déjà pas mal pour venir ! Cela permet d’éviter trop d’absentéisme. On pouvait aussi avoir des points bonus grâce aux travaux de groupe et selon notre participation en classe. Les TD se faisaient en petit groupe de 15 à 20 étudiants, dans des salles avec des chaises individuelles comportant de petites tablettes, un peu comme on peut voir dans les séries ou films américains ! Ce style d’environnement est motivant, on est plus à l’écoute, plus concentré et on peut vraiment participer de manière active au cours. » témoigne Manon Grammatico, qui est partie un semestre en Hongrie, à l’Université de Szeged.

Un épanouissement personnel

La majorité des étudiantes et étudiants qui partent en semestre à l’international conseilleront à d’autres étudiantes et étudiants français de tenter l’expérience. Découvrir une nouvelle culture, réaliser des sorties exceptionnelles (aurores boréales, baleines, etc.) ou profiter de sa localisation pour voyager dans les pays limitrophes à son lieu d’études sont autant de motivations supplémentaires pour étudier à l’étranger. Mais ce sont surtout les rencontres avec d’autres étudiantes et étudiants qui constituent un réel épanouissement personnel.

« L’ouverture d’esprit et la gentillesse des canadiens, c’est ça qui m’a le plus marqué durant mon séjour. Oui, il y a les paysages magnifiques, les sorties, etc. Mais le plus important pour moi ça a été les rencontres avec les gens. Et puis bon, j’ai pu suivre un cours d’event planning et monter un projet caritatif pendant mon semestre et ça, ça va être un sacré plus sur mon CV ! » explique Mathilde Martin, qui est partie étudier au Cegep Heritage College à Gatineau, au Canada.

Pour ceux qui doutent encore, voici quelques témoignages et conseils de nos étudiantes et étudiants voyageurs :

  • « Le semestre à l’étranger apporte beaucoup que ce soit sur le plan professionnel ou personnel et c’est quelque chose à vivre au moins une fois dans sa vie. » Emeline Doucet, partie étudier à Montréal au Cegep André-Laurendeau
  • « N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort pour voyager à travers le monde et rencontrer de nouvelles personnes ! » Clémence Garchery, partie étudier en Norvège à l’UIT Arctic of Norway
  • « Foncez ! C’est une superbe opportunité ! » Elonor Girard-Reed et Jessica Bozon, parties étudier à l’Université de Vest en Roumanie, et Antoine Supernant, parti étudier à Montréal

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