« Ta seule limite… c’est toi-même »
Dès son enfance, Nathanaël est au contact de la nature. Originaire de Bretagne, il fait ses débuts au Canoë Kayak du Pays de Brocéliande et se prend de passion pour le slalom, une des disciplines du canoë-kayak se pratiquant en eau vive. Cette catégorie, que l’on a retrouve aux Jeux Olympiques depuis 1992, demande au kayakiste de réaliser un parcours chronométré avec une vingtaine de portes à franchir dont certaines à prendre dans le sens inverse du courant. Nathanaël s’entraîne durement et intègre le centre labellisé d’entraînement de Cesson pendant ses 3 années de lycée, avant de quitter les eaux bretonnes pour s’installer en Savoie et intégrer le DUT Science et Génie des Matériaux (SGM) en section aménagée, à l’IUT de Chambéry.
Rencontre avec Nathanaël Pédron
Nouvelle région, nouveaux défis. Pas facile de changer d’environnement lorsque l’on pratique un sport outdoor, et encore plus lorsque l’on quitte le climat océanique pour le climat montagnard. En Savoie, Nathanël doit s’adapter à un nouveau type d’entraînement : la période hivernale est marquée par une coupure d’entraînement de kayak, les sports complémentaires sont différents (ski de fond, escalade, VTT) et les bassins d’eaux vives beaucoup plus variés qu’en Bretagne.
“C’était un pari risqué de quitter la Bretagne, mais c’est un bon choix que j’ai fait. Aujourd’hui, le bassin chambérien m’offre un environnement exceptionnel pour l’entraînement. Et l’université me permet de continuer mes études tout en progressant dans mon sport. Le kayak me motive dans la vie de tous les jours, il m’apporte de la confiance, du dépassement de soi, de la rigueur, l’envie d’être toujours le meilleur, un mode de vie.” explique Nathanaël.
Après avoir décroché de bons résultats en Nationale 3 Ouest, dont une médaille de bronze et plusieurs Top ten, le jeune athlète a évolué cette saison en Nationale 2 et entend bien progresser encore davantage la saison prochaine. S’il ne se considère pas encore comme un sportif de haut niveau, Nathanaël a pourtant un objectif de réussite bien précis dans la tête. “Dans le kayak il y a 3 divisions: N3/N2/N1, la Nationale 1 étant la meilleure division. Chaque année, dans chaque division, 4 courses sont organisées. Autant dire qu’il faut être concentré et prêt pour chaque compétition, car si on fait une erreur, si on rate une porte sur le parcours, on peut facilement dégringoler dans le classement général et ne pas progresser. Mon projet est de monter en N1 d’ici à la fin de l’année, et ensuite de rentrer en équipe de France d’ici 3 ans. Et puis bien sûr, de décrocher mon DUT” glisse-t-il avec le sourire. De beaux projets qu’on lui souhaite de réaliser, tant sur l’eau qu’en salle de cours.
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