Sportive de Haut Niveau à l’USMB – Pénélope Perret, combattante dans l’âme

« Bats toi avec ton cœur »

Cette citation, Pénélope l’emprunte à son idole Nadège Ait Ibrahim, triple championne du monde de karaté kumité. Une athlète qu’elle rencontre en 2013 et avec qui elle noue tout de suite une amitié sportive. « Elle est très gentille, elle ne se prend pas la tête et elle a un mental d’acier ! Quand j’ai un petit coup  de mou, je l’appelle et elle me remet en place pour me permettre de repartir en compétition ou entraînement. C’est un peu une grande sœur, elle me pousse quand il le faut, elle me soutient quand c’est le moment, et elle me félicite pour mes résultats. Mon petit secret en compétition, c’est le fait de recevoir un appel téléphonique de sa part, ce qui me booste côté motivation! Elle a beaucoup fait pour moi depuis 2013, et je la remercie. »

Et en effet, depuis 2013, l’étudiante en licence Administration économique et sociale à la Faculté de Droit de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB) gravit peu à peu les podiums de sa catégorie : 5ème  au championnat de France de karaté kumité en 2015, médaillée de bronze en coupe de France de boxe américaine en 2016, puis championne de France de boxe américaine en 2017, et médaillée d’argent à l’Open Rhône-Alpes Karaté Contact 2018 cette fois en catégorie seniors femmes -50kg.

RENCONTRE AVEC PÉNÉLOPE PERRET

Depuis l’enfance, Pénélope baigne dans le sport de combat. Initiée par son père, elle commence par le karaté puis se met à la boxe américaine, qu’on appelle plus communément le full-contact. C’est un sport de combat qui combine les techniques de coups de poings de la boxe anglaise avec des techniques de coups de pied inspirées du karaté. Une évolution logique pour la jeune femme qui préfère le côté plus « percutant » et dynamique de cette discipline.

« J’ai attaqué la compétition depuis mon plus jeune âge, j’ai fait pas mal de compétitions en karaté, puis j’ai commencé celles de boxe américaine en 2016. J’ai toujours évolué dans les poids plumes : -50 kg ou -48kg quand ils le permettent. Après c’est toujours par catégorie d’âge. Ce sport m’a appris beaucoup de valeurs : respect, compréhension, humilité et sagesse. Ça me permet aussi de bien me défouler ! » explique la jeune athlète.

Si elle collectionne les podiums, le plus beau souvenir de sa carrière sportive n’est pourtant pas lié à la compétition. Ce qui la marquée, c’est d’avoir passé sa ceinture noire aux côtés de son père, qui lui a transmis sa passion pour ce sport et qui la suit depuis sur les compétitions. « On a parcouru la France entière et il est le seul à m’accompagner, me coacher, et partager ces moments. Il est pour moi, la personne la plus importante : s’il ne peut pas venir alors je ne vais même pas à la compétition car je sais qu’il me manquera quelque chose ! Il est un peu comme un porte bonheur. Rien n’est plus beau que de partager le bonheur d’un être cher. » glisse-t-elle avec le sourire.

La tête sur les épaules, Pénélope a toujours réussi à concilier ses études et la pratique de son sport. « Ça a été compliqué parfois mais on n’a rien en retour si on ne travaille pas ! Mes parents m’ont toujours soutenue mais ils ont imposé une condition : termine tes devoirs avant d’aller à l’entraînement sinon tu n’y vas pas. Du coup, j’ai toujours millimétré mes emplois du temps à la minute près ! Grâce à l’USMB, c’est encore plus simple car notre statut SHN permet de nous dégager des horaires pour pouvoir s’entraîner et partir en compétition en sachant qu’on pourra rattraper nos cours et nos examens. Ça évite de chevaucher les plannings et de courir tout le temps ! »

Son rêve, décrocher la ceinture mondiale en boxe américaine. Ou se laisser tenter par le Mixed Martial Arts (MMA) et participer aux compétitions organisées par l’Ultimate Fighting Championship (UFC), l’organisation américaine d’arts martiaux mixtes actuellement reconnue comme la plus importante ligue mondiale de ce sport de combat. Pour ce qui est de ses études et de son avenir professionnel, Pénélope attend actuellement les résultats du concours de la Gendarmerie, et pense également à une possible licence d’économie et gestion.

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