L’équipe présidentielle de l’université Savoie Mont Blanc

Professeur des Universités en sciences économiques, Mareva Sabatier est spécialiste d’économie du travail et des ressources humaines et d’évaluation des politiques publiques. Ses recherches s’intéressent plus particulièrement aux carrières professionnelles, à l’organisation et management du travail et à la santé au travail. Après son doctorat obtenu en 2000 à l’Université d’Auvergne puis un post-doctorat à l’Université Catholique de Louvain en Belgique, elle a été recrutée en 2002 à l’Université de Savoie, devenue Université Savoie Mont Blanc en 2015. Suite à sa réussite au premier concours d’agrégation du supérieur en sciences économiques en 2012, elle a choisi de poursuivre son engagement à l’USMB où elle a exercé plusieurs responsabilités en formation et en recherche, notamment en tant que directrice du département Economie-Finance à l’IAE Savoie Mont Blanc (2005-2008 puis 2012-2016) et directrice du laboratoire IREGE (2016-2020). Mareva Sabatier est également membre élue de la 5ème section du Conseil National des Universités.

Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux (1997), David Mélo est docteur en sociologie de l’Université Bordeaux 2 (directeur : François Dubet ; 2003). Recruté en tant que maître de conférences en sociologie à l’Université d’Orléans (2004), il est, depuis 2016, maître de conférences en sociologie à l’Université Savoie Mont Blanc et chercheur au Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés. Etudes Transfrontalières et Internationales (LLSETI, EA 3706). Ses recherches portent de manière privilégiée sur les transformations du travail, des organisations et du management, avec une attention particulière portée à la subjectivité. Dans ce cadre, il s’est notamment intéressé à la manière dont les salariés de grandes entreprises éprouvent les transformations en cours de leur travail et de leurs organisations. Cette interrogation a en particulier débouché sur la publication de l’ouvrage Les CDI dans la tourmente. Entre loyauté et désarroi (Paris, Presses de Sciences Po, 2010). Il s’est également intéressé à l’expérience d’individus et de collectifs aux prises avec les questions de justice sociale et d’égalité au travail. Il a été lauréat de la Fondation pour les Sciences Sociales, promotion 2018, sur le thème « Les mutations du travail ».
Membre titulaire élu du Conseil National des Universités (CNU) section sociologie-démographie (2011-2015), membre du jury du CAPES externe de Sciences économiques et sociales (2016-2019), il a été directeur du département de sociologie de l’Université Savoie Mont Blanc entre 2017 et 2020.

Formé à Lille et à Grenoble, Jean-François Dreuille, 52 ans, est docteur de l’Université Pierre Mendes-France (Grenoble II) en droit privé et sciences criminelles (2002). Recruté en qualité de maître de conférences à l’Université de Savoie en 2003, il a été nommé professeur des universités en 2023. Il est membre du Centre de recherche en droit Antoine Favre et spécialiste de droit pénal. Son activité de recherche porte principalement sur les mutations contemporaines et ambivalentes de la matière pénale (HDR 2017), en droit pénal de fond (droit pénal de « l’ennemi », état d’urgence, mouvements sociaux…) et en procédure pénale (accroissement significatif des droits fondamentaux sous l’influence notamment du droit européen). Son activité scientifique le conduit également à explorer les conséquences pénales de la judiciarisation de la montagne.
Son engagement à l’USMB s’est traduit par une part active dans la création et la direction des formations notariales, ou encore la direction de l’Institut d’Etudes judiciaires et du département Droit. Il exerce entre 2012 et 2020 des fonctions de direction de la Faculté de droit en qualité d’abord de vice-doyen puis de doyen avant de rejoindre en 2021 l’équipe présidentielle de l’université en qualité de vice-président en charge de la formation et de la vie universitaire

Diplômé d’une thèse en psychophysiologie à l’Université de Lille, Pascal Hot intègre l’Université Savoie Mont Blanc en 2007 en tant que maître de conférences en neurosciences. En 2014, il est promu Professeur des Universités en neuropsychologie. Spécialiste reconnu des neurosciences affectives, il mène des recherches novatrices sur les liens entre signaux physiologiques et régulation émotionnelle, ce qui lui vaut d’être nommé membre senior de l’Institut Universitaire de France en 2019.
Au fil de sa carrière, il assume des responsabilités variées : responsable de la licence de psychologie, puis directeur du département de psychologie, et membre du CNU, section psychologie. En 2019, il devient responsable chambérien du Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition. Très engagé dans la vie universitaire, il participe pendant 12 ans aux différents conseils de l’Université. Le 9 janvier 2025, Pascal Hot est élu vice-président en charge de la recherche.

Diplômé de l’Institut National Polytechnique de Grenoble en 1987, Stéphane Bauzac travaille d’abord pour l’opérateur France Télécom puis Orange, notamment sur plusieurs grands projets nationaux et internationaux. Outre des compétences techniques dans le domaine des réseaux de télécoms, il y acquiert une pratique concrète de la gestion de projet dont il espère avoir fait profiter les étudiants ! En parallèle de son métier d’ingénieur, il intervient à partir de 1995 en tant que vacataire à l’Université de Savoie, jusqu’à participer en 99 à la création du DESS Télécoms et Réseaux.
Très motivé par ces activités d’enseignement, il rejoint l’Université de Savoie en 2001 en tant que Maître de conférences. Rattaché au laboratoire IMEP-LAHC (devenu CROMA en 2023), il s’investit rapidement dans l’encadrement de filières en prenant dès 2002 la responsabilité du DESS Télécoms et Réseaux, puis du master qui lui succède. A partir de 2013, il assure la direction du département d’Electronique, Télécommunications et Réseaux de l’UFR SCeM. Cette position lui permet de développer fortement l’alternance dans les filières sous sa responsabilité. Parallèlement, il a été élu au conseil de son UFR (2 mandats de 2009 à 2015), puis au CFVU et au CAC de 2009 à 2015.En termes de recherche, il s’intéresse actuellement au développement des réseaux privés 5G.

Alexandre Benoit a obtenu un doctorat de l’INP Grenoble en 2007 pour ses travaux, au laboratoire GIPSA, portant sur l’association de modèles de perception visuelle et le traitement d’image. Après un post-doctorat à l’Université de Nantes dans le laboratoire IRCCyN associé à Orange Labs pour la mesure de qualité d’écrans de nouvelles générations, il rejoint en 2008 l’Université Savoie Mont Blanc au sein du laboratoire LISTIC en tant que maitre de conférences puis en tant que Professeur en 2021. Ses travaux portent d’une façon générale sur l’analyse de séquences de données dans une variété de domaines, multimédia, astrophysique, industrie. Il développe des approches d’apprentissage automatique ou Intelligence Artificielle spécifiques aux données, capteurs et objectifs, dans le but de mettre au point des modèles plus explicables, frugaux et intégrants la physique du domaine. Actuellement, il explore la branche spécifique de l’apprentissage automatique décentralisé pour relever les défis environnementaux et sociétaux que l’apprentissage automatique doit relever tant en termes de frugalité que de protection de la vie privée et d’éthique. Ses travaux de recherche ont donné lieu à des partenariats académiques et industriels associant aussi bien des entreprises internationales que des startups. Il a également pu s’investir dans différentes responsabilités comme responsable de formation professionnalisante en informatique et intègre le pilotage du projet IDEFICS avec le laboratoire LAPP favorisant les collaborations avec le monde socio-économique sur la question du numérique.

Docteur en sciences de l’Université Claude Bernard de Lyon, Bernard Caron commence sa carrière en 1984 comme assistant à l’École Centrale de Lyon. Recruté comme maître de conférences à l’université de Savoie en 1988 puis, après avoir soutenu l’habilitation à diriger des recherches an 1992, il est nommé professeur en 1993. Il poursuit tout le long de sa carrière ses recherches sur la commande des systèmes non-linéaires appliqués à la mécatronique puis aux grands instruments de la physique. Directeur du laboratoire Système Communiquant pendant 3 ans, il a tenté de conjuguer ses recherches avec celles menées par ce laboratoire. En parallèle, il a été chef du département Génie Électrique et Informatique Industrielle de l’IUT d’Annecy pendant 10 ans. En 2004, Il s’est engagé pour l’université en tant que vice-président pendant six années : chargé de la vie étudiante puis des technologies de l’information et de la communication éducative et enfin du système d’information. Il a poursuivi son engagement auprès des étudiants en tant que directeur du Service commun universitaire d’information d’orientation et d’insertion professionnelle. En 2020 il a été nommé porteur du projet @spire et directeur du département Apprendre.

Professeure des Universités en écologie végétale, Geneviève Chiapusio est spécialiste des effets des changements environnementaux (climat, pollutions) sur la physiologie et la dynamique des végétaux associés à leur micro-organismes. La recherche originale de molécules chimiques de défense et de communication et leurs applications sont particulièrement ciblées avec une implication nationale et internationale dans ce domaine. Ses enseignements intègrent des aspects fondamentaux et appliqués de l’écologie végétale en intégrant les gestionnaires d’espace naturel et les entreprises. Elle s’investit également dans la vulgarisation scientifique.
Après son doctorat (2000) de l’Université de Savoie et de l’Université de Vigo (Espagne), un post-doctorat en Suède SLU, Umea), elle a été recrutée en 2002 au Laboratoire de Biologie environnementale devenu depuis 2010 Laboratoire ChronoEnvironnement de l’Université de Franche Comté (UFC). Elle soutient son Habilitation à Diriger des Recherches en 2013. Elle a géré les stages de licence 3, de master professionnel pendant 4 ans, et a assuré la direction du master (2004-2008), d’un portage d’un Cursus en Master Ingénierie Environnement (2013) puis a été à la direction du département Sciences de la Vie et de l’Environnement (2006-2013).
En septembre 2019, elle intègre le laboratoire CARRTEL (Centre Alpin de Recherche sur les Réseaux Trophiques et Ecosystèmes Limniques) de l’Université Savoie Mont blanc. Elle s’investit à l’UFR SceM (Sciences et Montagne) en tant que directrice adjointe (2021-2024).

Titulaire d’un doctorat de l’Institut National des Sciences Appliqués de Lyon en 1995 sur les « Facteurs d’échelle dans l’analyse du comportement mécanique de composites particulaires », Patrice Mele est professeur en chimie des matériaux à l’université Savoie Mont Blanc depuis 2006. Après son doctorat au LMOPS (UMR CNRS Université de Savoie), il a poursuivi ses activités de formation et de recherche à l’INSA de Lyon, dont dans l’entreprise Rhône-Poulenc Films en qualité d’ingénieur chimie en 1995. Nommé maître de conférences à l’Université de Reims-Champagne-Ardennes en 1996, il contribue notamment à la création d’un DESS sur la transformation et le recyclage des matériaux polymères. En 1998, il rejoint le laboratoire LMOPS (UdS), où il soutient une habilitation à diriger les recherches sur les « Relations entre l’architecture et le comportement mécanique de systèmes hétérogènes à matrice polymère ». Membre du laboratoire LEPMI (UMR CNRS 5279), il assure la responsabilité de différents contrats de recherche (ANR, FUI, Interreg) avec des partenaires universitaires français (LMS-X) sur la modélisation des propriétés mécaniques de composites à l’aide de modèles auto-cohérents assortis du concept de percolation, ou étrangers (HES SO, Suisse) sur les conséquences morphologiques induites par la réduction géométrique de pièces injectées en polymères. Il travaille aujourd’hui sur les matériaux pour l’énergie, notamment sur l’optimisation de la performance et la durabilité de piles à combustible de type PEMFC, à l’aide d’une approche mécanique, ou sur la compréhension des mécanismes impliqués lors de la réplication de microstructures sur des surfaces polymères pour leur conférer de nouvelles propriétés fonctionnelles avec différents collègues du laboratoire. Depuis sa nomination à l’Université de Savoie, il a exercé différentes fonctions, dont celle de porteur du projet de création du DUT « Génie Conditionnement et de l’Emballage » en 2006, puis de chef de ce département de 2007 à 2010. Il a assuré la fonction de Directeur de l’IUT de Chambéry de 2010 à 2020, complétée de celle de coordinateur du site de l’USMB de 2016 à 2020. Plus récemment, il est membre de bureau de la French Tech in the Alps Chambéry, association promouvant le développement du numérique dans les entreprises du site et du territoire.

Nicolas Méger est diplômé ingénieur en informatique en 2001 de l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon) en ayant suivi le premier cycle européen EURINSA et effectué une mobilité Erasmus en Espagne.Il intègre en 2001 un projet du programme européen Information Society Technologies pour développer une recherche en intelligence artificielle axée sur l’extraction de connaissances dans les données. Il obtient dans ce domaine un DEA en 2002 et le grade de docteur en 2004 à l’INSA Lyon.

Il est alors recruté en 2005 à l’Université Savoie Mont Blanc en tant que maître de conférences en informatique pour la création du département informatique de l’IUT d’Annecy et apporter sa contribution aux travaux du Laboratoire d’Informatique, Systèmes, Traitement de l’Information et de la Connaissance (LISTIC).

C’est ainsi qu’il crée la licence professionnelle chargé de projet informatique qu’il dirige de 2007 à 2016, tout en assurant la responsabilité des relations internationales du département de 2005 à 2008 et des poursuites d’études de 2008 à 2011. Durant cette période, il enseigne également en Espagne dans le cadre de mobilités Erasmus. De 2017 à 2023, il met en place le Parcours Licence en IUT, expérimentation qui préfigure l’actuel Bachelor Universitaire de Technologie (BUT). En 2022, avec la mise en œuvre de ce dernier, il prend la responsabilité du parcours orienté sur les données et l’intelligence artificielle.

Ses travaux de recherche s’orientent dès son arrivée vers la définition, l’extraction et la sélection de motifs spatiotemporels avec pour principales applications l’analyse non supervisée de séries temporelles d’images satellite et la maintenance prédictive. Il soutient son habilitation à diriger des recherches en 2013 à l’Université Savoie Mont Blanc et co-anime de 2019 à 2024 l’une des deux thématiques de recherche du LISTIC, à savoir Apprentissage, Fusion et Télédétection (AFuTé). Il est nommé professeur des universités en informatique au sein de ces mêmes structures en 2019.

Il prend en septembre 2024 le relais de Laurence Vignollet en tant que vice-président en charge des relations internationales.

Professeure des Universités en énergétique et génie des procédés, Nolwenn Le Pierrès est spécialiste des systèmes à sorption. Ses principaux sujets de recherche sont le stockage de l’énergie thermique et la transformation de la chaleur pour la revalorisation thermique ou la production de froid par ces procédés à sorption. Les domaines d’application sont la valorisation de la chaleur solaire et le confort dans les bâtiments. Son approche est à la fois expérimentale, avec le développement de prototypes innovants, et en modélisation numérique pour une amélioration des performances de ces systèmes. Elle a obtenu son doctorat en 2005 au laboratoire PROMES de Perpignan, puis a été recrutée en 2006 à l’USMB où elle a soutenu son habilitation à diriger des recherches en 2014. A l’échelle nationale, elle a été membre élue du Comité National de la Recherche Scientifique en section 10 (2016-2021) et membre élue du Conseil National des Universités en section 62 (2011-2015 et depuis 2024). Au sein de l’USMB, elle a été notamment chargée de Mission Francophonie auprès de la VP Relations Internationales (2017-2020) et directrice adjointe aux actions scientifiques du laboratoire LOCIE (2021-2024).

Claire Salmon est titulaire d’un doctorat en sciences économiques préparé au CERDI à l’Université d’Auvergne. Elle a été nommée maître de conférences à l’USMB en 1999 après une année de post-doctorat au sein de l’Université de Montréal. Ses recherches conduites à l’IREGE sont à la croisée de l’économie du travail, du développement et de la démographie. Entre 2013 et 2023, Claire Salmon fut directrice de l’IAE Savoie Mont Blanc au cours de deux mandats successifs. Elle fut également vice-présidente du réseau national IAE France en charge de la relation avec le monde socio-économique (2016-18) puis en charge de la formation (2021-23). Elle est élue VP interdisciplinarité et lien formation-recherche de l’USMB en 2023 puis en 2025. Elle contribue à mettre en œuvre le projet ExcellenceS SHINE (Strategy for Higher Impact oN Ecosystem and society) et à déployer les actions de l’Institut des Transitions.

Formée à Trieste et à Besançon, Cristina Vignali est docteure de l’Université de Franche-Comté en Etudes italiennes (2009). Recrutée en qualité de maîtresse de conférences à l’Université de Savoie en 2014, elle a été nommée professeure des universités en 2020. Elle est membre du LLSETI. Ses recherches se concentrent sur la perception du monde contemporain de la part d’écrivains, dramaturges et cinéastes au XX siècle en Italie et sur l’étude du texte littéraire par le biais de la traduction. Son engagement à l’USMB s’est traduit par la co-création de la Double Licence Droit-LEA d’Annecy et du parcours de Master binational LEA DIET. Elle exerce entre 2015 et 2020 les fonctions de directrice du Département LEA avant de rejoindre en 2021 l’équipe présidentielle en qualité de vice-présidente en charge de la vie de campus, de la culture, de la CSTI et de l’animation de la lutte contre les discriminations.

Étudiant en L3 sociologie, Nicolas Mourgues est actif au sein de la vie universitaire depuis plusieurs années. Dès l’âge de 15 ans, il est élu membre du conseil de son quartier, élu au conseil de vie lycéenne et au conseil d’administration de son lycée, et débute ainsi son engagement pour améliorer la qualité de vie étudiante. En 2023, il est élu vice-président étudiant et est réélu à cette même fonction en 2025 pour un nouveau mandat de 2 ans. « Étudier aux côtés de ses pairs au quotidien, être leur porte-parole au sein de l’équipe présidentielle, et un acteur clé pour défendre leurs intérêts. Le VPE n’est pas le vice-président des étudiants, mais bien le vice-président étudiant. Cette distinction est essentielle, il a le devoir de représenter les étudiantes et les étudiants dans la diversité de leurs parcours, de leurs campus, de leurs situations personnelles et académiques, et de travailler avec toutes les parties prenantes de l’université pour construire un projet structurant. »