Le 27 septembre, partez à la rencontre des chercheuses et chercheurs de l’USMB !
Loin du cadre institutionnel de l’université et de ses laboratoires de recherche, venez à la rencontre des chercheuses et des chercheurs ! C’est une occasion privilégiée pour rencontrer et échanger avec des scientifiques de toutes disciplines. Vendredi 27 septembre, entre 17h et 22h, sous forme de mini-conférences et de présentations d’expériences, une douzaine de chercheurs investiront la Galerie Eurêka. Ils partageront leurs travaux et leurs souvenirs d’aventures scientifiques de façon captivante et conviviale sur le thème « Explorer l’univers ».
Au programme
Inauguration de l’exposition « En avant Mars ! »
Durant toute la soirée, explorez la planète Mars d’un œil nouveau en compagnie des médiateurs scientifiques de la Galerie Eurêka. L’inauguration sera suivie d’une collation de 18h30 à 18h45.
Des mini-conférences ouvertes à tous
Chaque conférence est présentée à deux reprises au fil de la soirée, et dure 30 minutes (sans inscription au préalable).La modération de ces conférences sera assurée par les étudiantes et étudiants du Master Patrimoine et Musées de l’Université Savoie Mont Blanc.
Pour en savoir plus sur le contenu des conférences, déroulez le programme ci-dessous.
Le côté obscur de l’Univers À 17h et 20h, en salle 1 Par Narei Lorenzo Martinez, chercheuse au laboratoire LAPP
Tout le monde a entendu parler de matière noire et d’énergie noire, ces supposées matière et énergie manquantes de l’univers. Mais que sont-elles vraiment ? Quelles sont les preuves de leur existence ou non-existence? Quelles failles dans nos modèles viennent-elle combler ? Comment l’observation de l’Univers à l’aide de télescopes peut nous en apprendre plus sur leurs propriétés ?
Narei Lorenzo Martinez est chercheuse au Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules (LAPP) depuis 2016. Après avoir participé à la découverte du boson de Higgs dans le cadre de sa thèse effectuée entre 2010 et 2013, elle a elle a étudié des processus rares d’interactions entre quatre bosons avec le détecteur ATLAS au LHC. Elle a été recrutée au CNRS au LAPP en 2016, pour continuer à travailler sur ce sujet ainsi que sur l’élaboration de nouvelles cartes électroniques d’acquisition pour le calorimètre d’ATLAS. Depuis octobre 2023, elle a rejoint le groupe Cosmologie du LAPP qui analyse les observations produites par le télescope LSST, afin d’étudier la matière noire et l’énergie noire.
Quel temps fait-il aujourd’hui sur Mars ? À 17h et 19h, en salle 2 Par Luca Montabone, chercheur et directeur de Paneurêka
La planète Mars possède une atmosphère et tous les ingrédients pour une météorologie active, similaire à celle de la Terre. Cependant, il existe une différence majeure : la météo martienne est dominée par la poussière plutôt que par l’eau. Nous allons explorer comment les tempêtes de poussière peuvent ruiner une belle promenade sous le soleil martien.
Après un cursus en physique à l’Université de Turin et un doctorat en géophysique à l’Université de Gênes, il poursuit ses recherches au Royaume-Uni, en France, aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis. Depuis plus de vingt ans il concentre son activité sur l’étude du climat et de la météo sur Mars, en particulier sur les tempêtes de poussière, les tourbillons et leur relation avec la circulation générale de l’atmosphère. Actuellement, il travaille au Technopôle « Savoie-Technolac » du Bourget du Lac, où il a fondé son entreprise (Paneureka) qui lie recherche, formation et vulgarisation en sciences planétaires.
Comment mesurer les mouvements et la distance des galaxies ? À 17h et 20h, en salle 3 Par Argheesh Bhanot, enseignant-chercheur au laboratoire LISTIC
Mesurer les distances et les mouvements des galaxies est essentiel pour répondre à des questions fondamentales sur l’origine, la structure, l’évolution et le destin de l’Univers. Mais l’astrophysicien qui s’attelle à cette tâche se heurte à une difficulté technique de taille : comment estimer les distances sans avoir la possibilité d’utiliser un mètre ruban ?
Argheesh Bhanot est actuellement enseignant-chercheur au Laboratoire d’Informatique, Systèmes, Traitement de l’Information et de la Connaissance (LISTIC) et à l’IUT d’Annecy de l’Université Savoie Mont Blanc. Il s’intéresse au traitement du signal statistique et à l’intelligence artificiel pour la science et la télédétection. Durant son parcours il a participé à plusieurs projets avec des applications en astrophysique.
Mars et ses canaux : science ou fiction ? À 17h30 et 20h30, en salle 1 Par Richard Taillet, enseignant-chercheur au laboratoire LAPTh
Pendant plusieurs années au XIXe siècle, des observations astronomiques pouvaient laisser penser que la surface de Mars abritait des structures construites par des êtres intelligents. Cet épisode de l’histoire des sciences permet de revenir sur la façon dont était envisagée la question de la vie sur Mars, et ailleurs.
Richard Taillet est enseignant-chercheur en physique à l’Université Savoie Mont Blanc et effectue son activité de recherche en astrophysique des particules au Laboratoire de Physique Théorique où il travaille principalement sur le problème de la Matière Noire. Il est aussi impliqué dans de nombreuses activités de diffusion de la connaissance, au niveau universitaire et vers le grand public. Plusieurs fois par an, il présente des conférences sur différents domaines de la physique, devant des publics variés, en France ou à l’étranger.
La matière noire ou le fantôme de l’univers À 17h30 et 20h, en salle 2 Par Margaux Jomain, doctorante au laboratoire LAPTh
Depuis plusieurs décennies, la communauté scientifique soupçonne l’existence d’une matière invisible et omniprésente dans notre Univers. Bien qu’insaisissable, elle sème de nombreux indices de sa présence. Mais pourquoi ce fantôme, pourtant si discret, représente-t-il un enjeu aussi important de la physique actuelle et comment les physiciennes et les physiciens mènent-ils l’enquête pour percer ses mystères ?
Margaux Jomain est doctorante au Laboratoire d’Annecy-le-Vieux de Physique Théorique (LAPTh), en physique des particules et cosmologie. Ses recherches portent sur la phénoménologie de la matière noire.
Peut-on simuler l’univers ? À 17h30 et 20h30, en salle 3 Par Vincent Reverdy, chercheur au laboratoire LAPP
Au cours des dernières décennies, il est devenu possible de simuler la formation des grandes structures cosmiques à l’aide de superordinateurs. Mais que simule-t-on vraiment dans ces expériences numériques ? Et que disent ces simulations sur l’origine et l’évolution de l’Univers ? Voyageons ensemble aux frontières de l’informatique et de la physique.
Vincent Reverdy est chercheur interdisciplinaire en informatique et en cosmologie au Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules (LAPP). Après une thèse en cosmologie numérique soutenue à l’Observatoire de Paris en 2014, un post-doctorat interdisciplinaire aux États-Unis, et un post-doctorat aux Département de Mathématiques de l’École Normale Supérieure, Vincent a intégré le CNRS en 2022. Au sein de l’équipe LSST du LAPP, il continue aujourd’hui ses recherches à la frontière entre la cosmologie numérique et l’informatique fondamentale tout en contribuant à l’Observatoire Vera Rubin.
Y a-t-il une planète B pour l’avenir de l’humanité ? À 19h et 21h, en salle 1 Par Fabien Malbet, chercheur au laboratoire IPAG
Depuis 1995, plus de 5000 planètes ont été détectées autour d’autres étoiles. Les astronomes sont en mesure d’affirmer qu’il existe au moins une planète autour de chaque étoile de nos Galaxies, certaines pouvant accueillir de l’eau. Cela pose la question de la probabilité d’une forme de vie extraterrestre, mais aussi de la possibilité d’accueillir des formes de vie terrestre. Faut-il croire en une planète B pour l’avenir de l’humanité ?
Les planètes extra-solaires sont dures à photographier. En effet elles sont très peu brillantes par rapport à l’étoile autour de laquelle elles tournent et sont très proches d’elle. Mais étudier les poussières de comètes ou d’astéroïdes autour de ces étoiles est plus accessible, car elles diffusent mieux la lumière. Et ces poussières nous renseignent sur la formation planétaire, trahissent la présence de planètes extra-solaires, ou nous révèlent les ingrédients des planètes ! Du télescope au laboratoire, nous verrons comment on étudie ces poussières.
Julien Milli est astronome adjoint à l’institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG : UGA/CNRS). Il travaille sur les disques circumstellaires, l’instrumentation en astrophysique pour l’imagerie directe des systèmes exoplanétaires, et oeuvre à la transition environnementale en astronomie.
Promenade sur Mars chapitre I: Curiosity dans le cratère Gale À 19h30 et 21h, en salle 2 Par Eric Lewin, enseignant-chercheur au laboratoire ISTerre
Depuis 14 ans, l’astromobile Curiosity déambule. Il a grimpé 700 m d’une montagne pas très loin de l’équateur martien. Comment fonctionne-t-il ? Qu’a-t-il découvert ? Et que reste-t-il a découvrir?
Eric Lewin est enseignant-chercheur au laboratoire ISTerre. A la fois mathématicien, géologue, volcanologue et planétologue il collabore aux missions MSL et M2020 de la NASA.
Promenade sur Mars chapitre II: Perseverance dans le cratère Jezero À 19h30 et 21h30, en salle 1 Par Pierre Beck, enseignant-chercheur au laboratoire IPAG
Depuis 3 ans, l’astromobile Perseverance observe, gratte et parfois collecte dans son panier des échantillons de la surface de Mars. Quand ceux-ci reviendront-t-il sur Terre? Comment les choisit-on? Et pourquoi se fatiguer à les ramener?
Pierre Beck est enseignant-chercheur au laboratoire IPAG. A la fois géologue, météoritologue et planétologue, il collabore aussi aux missions MSL et M2020 de la NASA.
L’astronomie gamma, une nouvelle façon de contempler les astres À 19h30 et 21h30 – Salle 3 Par Léo Le Moigne, doctorant au laboratoire LAPP
La lumière que nos yeux perçoivent n’est qu’une infime partie des rayons qui traversent notre Univers. Le siècle dernier a vu l’émergence de nombreuses technologies qui nous ont permis de nous aventurer dans le domaine de l’invisible afin de mieux comprendre les phénomènes astrophysiques qui nous entourent. Ces avancées ne se sont pas contentées de répondre à nos questions ; elles ont mis a l’épreuve notre compréhension de la physique en révélant des événements extrêmes et jusque là inconnus. D’où proviennent ces bombes d’énergie que les astrophysiciens ont nommés « sursauts gamma » ?
Léo Le Moigne est doctorant au Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules (LAPP) au sein du groupe astronomie gamma. Il fait partie de la collaboration CTAO, un projet international de réseaux de télescopes. Ses recherches portent principalement sur les phénomènes transitoires, notamment les sursauts gamma.
Les Exoplanètes les plus proches de notre système solaire, une opportunité pour rechercher la vie À 20h30 et 21h30 – Salle 2 Par Xavier Delfosse, enseignant-chercheur au laboratoire IPAG
Depuis la découverte de la première exoplanète orbitant autour d’une autre étoile que notre Soleil, il y a un quart de siècle, plusieurs milliers d’autres planètes ont été découvertes. Certaines ont une taille similaire à la Terre et orbitent à une distance de leur étoile, rendant imaginable la présence d’eau liquide à leur surface. De grands projets sont en cours pour essayer d’analyser de quoi sont constituées les Exo-Terres les plus proches de nous, et éventuellement de tenter de rechercher des traces de vie sur ces planètes.
Xavier Delfosse est astronome à l’institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG : UGA/CNRS). Il travaille sur la détection des planètes orbitant autour des étoiles naines rouges (des petites étoiles faisant moins de la moitié de la masse du Soleil. Après avoir découvert en 1998 la première exoplanète autour d’une telle étoile, Xavier Delfosse et ses collaborateurs ont découvert une grande fraction des exoplanètes les plus proches de nous.
En savoir plus
Adresse : Galerie Eurêka, 150 rue de la République, Carré Curial – Chambéry,
Découvrez les deux autres lieux investis par l’université Savoie Mont Blanc pour cette Nuit Européenne des Chercheurs à Bourg Saint Maurice, ainsi qu’à Faverges-Seythenex.