Mercredi 3 avril 2024, l’équipe savoyarde du Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité (LIBM) a organisé pour la première fois la Journée Nationale de la Biomécanique sur le campus du Bourget-du-Lac.
La biomécanique, kesako ?
Chaque année, la Société de Biomécanique retient un laboratoire en France pour organiser la Journée Nationale de la Biomécanique, déclinée également à l’international avec le National Biomechanics Day. Pour cette édition 2024, c’est le LIBM qui a été retenu et qui a donc accueilli la 11ème édition de cette journée de celebration mondiale de la biomécanique.
Cette science, peu connue du grand public, bien que révolutionnaire et très impactante pour notre société, est l’une des spécialités de l’équipe savoyarde du LIBM. La biomécanique répond ainsi à des enjeux sociétaux importants dans les domaines de la santé, des activités physiques et sportives, des transports, de l’ergonomie, de la production industrielle, etc. C’est un domaine interdisciplinaire situé à la frontière entre la mécanique physique et les sciences biologiques, présent à tous les niveaux de l’étude du vivant : la cellule, le tissu, l’organe, les systèmes et le corps dans son ensemble.
De nombreux ateliers participatifs
Cette journée a impliqué tous les membres du laboratoire LIBM, doctorants, personnels administratifs, ingénieurs de recherche, ainsi que les enseignants-chercheurs. Les étudiants du Master Ingénierie et Ergonomie des activités physiques (IEAP), la formation reliée au laboratoire LIBM, étaient également mobilisées.
Tout au long de la journée, une dizaine d’ateliers participatifs étaient proposée au public, et encadrée par les étudiants, chercheurs et ingénieurs de recherche qui ont pu profiter de l’occasion pour expliquer de manière ludique les activités de recherche sur lesquels ils travaillent.
L’atelier intitulé “Par ici les vibrations tendineuses” permettait, grâce à des sangles positionnées aux chevilles, d’envoyer des vibrations dans plusieurs endroits du corps pour savoir si la personne testée utilise de manière adéquate ses informations dites “sensorielles”. Ce test a par exemple permis de découvrir que celles et ceux qui utilisent peu ces informations sont plus à risque de blessures, et ainsi de créer un protocole entrainant les personnes à mieux utiliser leurs informations sensorielles.
Un autre atelier intitulé “Viens marcher à l’altitude du Mont Blanc” a quant à lui permis d’expliquer simplement le principe de l’hypoxie, c’est-à-dire la diminution de l’oxygène disponible lorsque l’on monte en altitude. Pour représenter les effets de l’altitude sur le corps, un tapis de course incliné, relié à un masque simulant l’appauvrissement en oxygène était utilisé pour montrer aux visiteurs ce que ressent une personne évoluant en altitude.
Un public varié
Parmi les visiteurs figuraient des collégiens évoluant dans des sections sportives, des étudiants du campus, plusieurs classes d’élèves des écoles primaires des environs ainsi que des lycéens cherchant à s’orienter vers des études supérieures axées sur le sport, mais aussi des adultes curieux venus ou seuls ou accompagnants les jeunes. En tout, ce sont environ 200 personnes qui se sont déplacées sur le campus du Bourget-du-Lac à la découverte de la biomécanique !
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- Contact : direction du LIBM
